Les médecins nucléaires montent au créneau pour garder la main sur leur activité. Dans un document diffusé auprès de ses adhérents, leur syndicat national (SNMN) dénonce des « pressions » des fabricants de radiopharmaceutiques sur les forfaits techniques, en pleine négociation sur la réforme des autorisations d’exercice de la médecine nucléaire.
Deux grades d’exercice
Pour rappel, la réforme des régimes d’autorisations d’exercice de la médecine nucléaire vise à encadrer les activités selon deux grades « en assurant des niveaux de qualité et de sécurité adaptés et cohérents ». Le grade I correspond à une activité de médecine nucléaire diagnostique ou thérapeutique non oncologique avec utilisation de médicaments radiopharmaceutiques (MRP) prêts à l’emploi. Le grade II concerne les centres qui font de l’irathérapie et de la recherche poussée.
« Tout le monde essaie de pousser ses pions »
Selon le SNMN, cette réforme est le théâtre d’une bataille d’influence entre les acteurs de la spécialité.
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