Témoignage

Le coronavirus réveille les souvenirs du SRAS à l’hôpital de Tourcoing

Le coronavirus chinois, qui a déjà fait plus de 1 000 morts en deux mois, fait revivre l'épidémie de SRAS de 2003, un virus de la même souche également parti de Chine et qui s'était répandu dans le monde. En France, le premier patient infecté avait été pris en charge à l'hôpital de Tourcoing de mars à juillet 2003. Une expérience « difficile mais passionnante », raconte l'ancien cadre du service d'imagerie Stéphane Prouvost.

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Le 13/02/20 à 8:00, mise à jour hier à 14:18 Lecture 5 min.

Le virus Covid-19, qui se propage depuis décembre 2019 dans de nombreux pays du globe n’est pas sans rappeler l’épidémie de SRAS (syndrome respiratoire aigu sévère) de 2003. D. R.

L’épidémie de coronavirus 2019-nCoV, récemment rebaptisé Covid-19 par l’OMS, est partie de la région chinoise du Wuhan. Ce virus qui se propage depuis décembre 2019 dans de nombreux pays du globe n’est pas sans rappeler l’épidémie de SRAS (syndrome respiratoire aigu sévère) de 2003. À l’époque, plus de 400 cas supposés et 7 cas probables de SRAS-CoV avaient été comptabilisés en France. Il y a 17 ans, le premier malade du SRAS fut pris en charge à l’hôpital de Tourcoing, antenne du CHU de Lille spécialisée dans les maladies infectieuses. Une situation tendue pour les équipes soignantes qui devaient faire face à une pathologie inconnue et qui a généré de nombreuses inquiétudes.

Le patient français

Le dimanche 23 mars 2003, un patient de retour du Vietnam s’est présenté à l’hôpital de Tourcoing avec un syndrome grippal et de la fièvre : « C’était un médecin à la retraite qui revenait de sa première mission humanitaire, indique Stéphane Prouvost, qui à l’époque était cadre du service d’image

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Auteurs

Carla Ferrand

Journaliste cheffe de rubrique

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