L’étude de 400 scanners du crâne menée par une équipe du CHU de Lille (59) n’a pas permis d’observer d’augmentation significative du nombre d’élargissements de la protubérance occipitale externe (POE) chez les jeunes adultes entre 2011 et 2019. Plusieurs travaux avançaient pourtant l’hypothèse d’une prévalence en hausse, qui aurait pu être causée par l’utilisation des smartphones.
Scanners relus et classés par deux radiologues
Thibault Jacques et ses collègues ont étudié de façon rétrospective des examens réalisés au service de radiologie d’urgence. Après les avoir anonymisés, ils ont inclus les scanners des personnes âgées de 18 à 30 ans en 2011 (205) et en 2019 (240). Ceux-ci ont été relus par deux radiologues musculosquelettiques : un senior et un junior. Ils ont été classés en trois types de POE : type 1 (« type plat »), type 2 (« type crête ») ou type 3 (« type colonne vertébrale »). Les deux derniers étaient considérés comme élargis, et leur volume a ensuite été mesuré manuellement
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