Cancer du poumon

Un essai de dépistage chinois rencontre une adhésion limitée

Un programme de dépistage du cancer du poumon mené en Chine auprès de 55 000 personnes à risque a enregistré un taux de participation de 40 %. Ce résultat met en lumière la nécessité de mettre en place des campagnes publiques de sensibilisation.

icon réservé aux abonnésArticle réservé aux abonnés
Le 08/12/20 à 17:00, mise à jour hier à 15:06 Lecture 3 min.

Outre les femmes (odds ratio [OR], 1.64 ; 95 % CI, 1.52-1.78), les anciens fumeurs (OR, 1.26 ; 95 % CI, 1.13-1.41), ceux qui manquent d’activité physique (OR, 1.19 ; 95 % CI, 1.14-1.24) ou ont des antécédents familiaux de cancers du poumon étaient plus susceptible de répondre à l’invitation. D. R.

D’après les résultats des essais NLST et Nelson, un dépistage organisé du cancer du poumon par scanner basse dose serait efficace pour réduire la mortalité chez les personnes à risque. Mais avant d’envisager le déploiement à grande échelle d’un tel dispositif, il faudra préciser certains éléments pratiques, en particulier la façon dont les autorités sensibiliseront la population cible pour stimuler la participation.

Une campagne de dépistage dans 8 villes

Des chercheurs chinois se sont intéressés à cette question de l’adhésion au dépistage et ont évalué le taux de participation et les facteurs associés à cette participation au sein d’une population de 55 428 personnes à risque. Leurs résultats sont parus dans la revue JAMA Network Open [1]. L’étude a exploité les données du programme de dépistage des cancers en Chine urbaine collectées dans 8 villes de la province du Henan entre octobre 2013 et octobre 2019, avec un suivi jusqu’en mars 2020. Les participants étaient âgés de 40 à 74 ans e

Il vous reste 77% de l’article à lire

Docteur Imago réserve cet article à ses abonnés

S'abonner à l'édition
  • Tous les contenus « abonnés » en illimité
  • Le journal numérique en avant-première
  • Newsletters exclusives, club abonnés

Abonnez-vous !

Docteur Imago en illimité sur desktop, tablette, smartphone, une offre 100% numérique

OFFRE DÉCOUVERTE

11€

pendant 1 mois
puis 23 €/mois

S’abonner à Docteur Imago

Auteurs

Jérome Hoff

Rédacteur en chef adjoint

Voir la fiche de l’auteur

Bibliographie

  1. Guo L.-W., Chen Q., Shen Y.-C. et coll., « Evaluation of a low-dose computed tomography lung cancer screening program in Henan, China », JAMA Network Open, 2020,vol. 3, n° 11 : e2019039. DOI : 10.1001/jamanetworkopen.2020.19039.

Discussion

Aucun commentaire

Laisser un commentaire

Sur le même thème

Le fil Docteur Imago

17 Mai

16:00

Le constructeur GE HealthCare a dévoilé sa nouvelle IRM 3 T dédiée à l'imagerie cérébrale, spécialement conçue pour « faire avancer la recherche en IRM dans les procédures complexes en neurologie, oncologie et psychiatrie ». L’équipement est en attente de l'autorisation de la FDA et n’a pas encore le marquage CE, annonce GE HealthCare dans un communiqué.

13:30

Le scanner thoracique à très faible dose offre une grande précision dans la détection des anomalies pulmonaires post-COVID par rapport à un scanner à dose standard à moins d’un dixième de la dose de rayonnement. Il constitue donc une alternative pour le suivi des patients post-COVID, conclut une étude parue dans European Radiology.

7:30

Une étude publiée dans The Lancet Regional Health Western Pacific a identifié des anomalies cérébrales sur les IRM de personnes ayant eu des cas modérés à graves de Covid-19. Ces patients continuent de souffrir de troubles cognitifs, de symptômes psychiatriques et neurologiques et d’altérations fonctionnelles cérébrales, même après 2 ans d’infection, suggèrent les chercheurs.
16 Mai

16:01

L'IRM a une meilleure sensibilité et une spécificité égale à l'échographie transvaginale dans le diagnostic de l'endométriose profonde touchant la cloison recto-vaginale, selon une méta-analyse de huit articles portant sur 721 patientes (lien vers l'étude).
Docteur Imago

GRATUIT
VOIR