Cancer du sein

Après un diagnostic de CCIS non détecté par dépistage, le risque accru de la maladie et de décès dure près de 25 ans

Dans le cadre d'une étude de cohorte britannique basée sur plus de 27 000 patientes diagnostiquées avec un carcinome canalaire in situ, en dehors du programme de dépistage du cancer du sein, des chercheurs ont observé que celles-ci présentaient des risques à long terme plus élevés de développer un cancer du sein invasif que les femmes atteintes d’un carcinome canalaire détecté in situ.

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Le 06/03/24 à 15:00, mise à jour le 13/03/24 à 16:00 Lecture 3 min.

Au 31 décembre 2018, 3651 femmes atteintes d’un carcinome canalaire in situ non détecté par le dépistage avaient développé un cancer du sein invasif. (photo d'illustration). © Solenn Duplessy

Au Royaume-Uni, malgré une participation au dépistage du cancer du sein élevée, un nombre important de femmes présentent un carcinome canalaire in situ (CCIS) non détecté, révèle un éditorial publié dans the BMJ. Sont concernées les femmes trop jeunes ou trop âgées pour les programmes de dépistage officiels, les femmes éligibles qui ne se présentent pas au dépistage ou les femmes éligibles qui développent un carcinome canalaire in situ entre les dépistages, détaille la publication.

Une étude incluant 27 543 femmes

Dans le cadre d’une étude de cohorte britannique réalisée entre 1990 et 2018, des chercheurs ont donc évalué les risques à long terme de cancer du sein invasif et de décès après un CCIS non détecté, dans le programme de dépistage du cancer du sein du NHS en Angleterre, chez 27 543 femmes diagnostiquées. En effet, bien que les taux de cancer du sein invasif et de décès par cancer du sein après un carcinome canalaire détecté in situ sont plus du double de ceux de la populatio

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