« S’il y a un sport traumatique, c’est bien le rugby », sourit Nicolas Sans. Chef du service de radiologie du CHU Purpan, de Toulouse, ce fondu de ballon ovale exerce aussi auprès de joueurs professionnels du Stade toulousain depuis une quinzaine d’années. Samedi 12 octobre, il a évoqué le rôle de l’imagerie dans le suivi des lésions des sportifs lors d’une table ronde organisée par le constructeur Canon sur le thème des liens entre sport et santé.
Tout l’appareil musculosquelettique est concerné
La pratique du rugby met en danger toutes les parties du corps. « Il y a bien sûr l’épidémie de commotions cérébrales dont on parle beaucoup, rappelle Nicolas Sans. Elles existaient déjà avant mais on les « soignait » d’un coup d’éponge magique. » Les gros traumatismes peuvent par ailleurs provoquer des lésions viscérales. Enfin, tout l’appareil musculosquelettique est concerné, du genou au bras, en passant par les épaules, jusqu’aux doigts. « Ce n’est pas pour rien que le rugby finger (la ruptu
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