Cancer du sein

Des diagnostics plus précoces chez les participantes au dépistage organisé

Dans 9 départements français, les cancers du sein diagnostiqués au sein d’une cohorte de 4 342 femmes entre 2009 et 2015 l’ont été au stade précoce dans 81 % des cas chez les participantes au dépistage organisé contre 61 % chez les autres, selon une étude présentée aux JFR 2022.

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Le 08/10/22 à 15:00, mise à jour le 11/09/23 à 13:23 Lecture 3 min.

L’étude démontre également qu'une proportion plus élevée de cancers du sein sont diagnostiqués à un stade avancé chez les femmes résidant dans les zones les plus défavorisées. © S. D.

Lors d'une conférence aux JFR 2022, Florence Molinie, directrice du registre des cancers de Loire-Atlantique et de Vendée, a présenté ce vendredi 7 octobre une étude sur les effets du dépistage organisé des cancers du sein en France. Un travail mené conjointement par les centres de coordination du dépistage et les registres du cancer.

Une évaluation complexe de la mortalité

« Le dépistage du cancer du sein, généralisé à l’ensemble du territoire français en 2004, a pour objectif principal de réduire la mortalité par cancer du sein mais également d’améliorer la qualité de vie par des traitements moins agressifs et de réduire les inégalités sociales grâce à la gratuité de la mammographie de dépistage », rappelle Florence Molinie. Pourtant, l’effet du dépistage organisé sur la mortalité s’avère difficile à évaluer, constate-t-elle. « L’évaluation du dépistage sur la mortalité est assez complexe pour de nombreuses raisons et on utilise souvent un indicateur intermédiaire qui est la précocité

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Solenn Duplessy

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