Qualité des soins

Erreurs diagnostiques en radiologie : causes, responsabilités et antidotes

Facteurs intrinsèques, facteurs extrinsèques et responsabilités : un article publié fin août dans Pediatric Radiology fait le point sur les types d'erreurs diagnostiques, leurs causes, et comment les combattre à un niveau personnel et institutionnel.

icon réservé aux abonnésArticle réservé aux abonnés
Le 05/11/24 à 15:00 Lecture 3 min.

La fatigue fait partie des facteurs de stress communs des médecins qui peuvent impacter négativement leurs performances, rapporte l'étude (photo d'illustration). D. R.

Malgré les progrès technologiques immenses connus par l'imagerie médicale depuis les années 1960, la prévalence globale des erreurs radiologiques (4 % à 30 %) n’a pas changé significativement jusqu'aujourd'hui, comme le rapporte un article publié en 2020 dans le Journal d'imagerie diagnostique et interventionnelle (JIDI). Dans ce contexte, quelles sont de nos jours les sources d'erreurs les plus communes, et comment les éviter ? C'est à ces questions que des radiologues autrichiens ont tenté de répondre, dans une publication parue le 30 août 2024 dans Pediatric Radiology [1].

Un flou dans la définition

Les auteurs ont commencé par rappeler le flou entourant la définition d'une erreur diagnostique (le cas de la radiologie interventionnelle n'a pas été abordé). Ils proposent entre autres comme définition « l'échec à trouver une explication juste et en temps voulu aux problèmes de santé du patient, ou à communiquer cette explication au patient ». La classification des erreurs est, elle

Il vous reste 81% de l’article à lire

Docteur Imago réserve cet article à ses abonnés

S'abonner à l'édition
  • Tous les contenus « abonnés » en illimité
  • Le journal numérique en avant-première
  • Newsletters exclusives, club abonnés

Abonnez-vous !

Docteur Imago en illimité sur desktop, tablette, smartphone, une offre 100% numérique

Offre mensuelle 100 % numérique

23 €

par mois

S’abonner à Docteur Imago

Bibliographie

    Sorantin E, Grasser MG, Hemmelmayr A, et al (2024) Let us talk about mistakes. Pediatric Radiology. https://doi.org/10.1007/s00247-024-06034-z.

Discussion

Aucun commentaire

Laisser un commentaire

Le fil Docteur Imago

19 Déc

13:14

La radiomique hypothalamique combinée à des caractéristiques cliniques offre une approche exploratoire prometteuse pour prédire l’apnée obstructive du sommeil (AOS), indique une étude dont les résultats mettent en lumière le potentiel de la radiomique pour identifier les changements hypothalamiques associés à l’AOS.

7:08

La biopsie pulmonaire guidée par scanner assistée par laser améliore le succès de la première ponction, l’efficacité de la procédure et la sécurité par rapport à l’approche conventionnelle, indique une étude parue dans Radiography. Toutefois, ces résultats nécessitent une confirmation par des essais contrôlés randomisés multicentriques plus larges.
18 Déc

15:12

Les thérapies ciblées moléculaires occupent une place croissante en oncologie, notamment avec l’émergence de la nectine-4, un antigène tumoral surexprimé dans plusieurs cancers et particulièrement pertinent dans le carcinome urothélial. Une revue parue dans JNM synthétise les avancées récentes en théranostique moléculaire ciblant la nectine-4, en mettant en évidence le développement de radiotraceurs spécifiques offrant des performances diagnostiques comparables ou supérieures aux méthodes d’imagerie standard.

13:10

Une étude évaluant la sécurité, la dosimétrie, les paramètres d’imagerie optimaux et l’efficacité initiale d’un nouveau radiotraceur ciblant le PSMA marqué au cuivre-61, le ^61Cu–1,4,7-triazacyclononane-1-glutarique-4,7-acétique (NODAGA)–PSMA, destiné à l’imagerie et à la thérapie (I&T), a montré que la thérapie ^61Cu-PSMA I&T était bien tolérée et qu’aucun événement indésirable n’a été rapporté au cours de cet essai de phase I.
Docteur Imago

GRATUIT
VOIR