Congrès européen de radiologie

Éviter les erreurs en radiologie d’urgence

L’imagerie joue un rôle de premier plan lors de la prise en charge des patients aux urgences. Dans ce contexte tendu, il arrive que des erreurs surviennent. Afin de comprendre les raisons et identifier les facteurs qui entraînent ces erreurs, le Congrès européen de radiologie avait, pour aborder cette problématique, convié plusieurs radiologues à une session dédiée le 5 mars.

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Le 04/04/17 à 15:00, mise à jour hier à 15:11 Lecture 6 min.

Antonio Pinto, lors de l'ECR, précise que les erreurs font partie de la vie. © C. F.

Une des sessions du Congrès européen de radiologie (ECR), qui s'est tenu début mars à Vienne (Autriche), s'est intéressée à la question des erreurs en radiologie d'urgence. En préambule, le modérateur a rappelé que leur occurrence n’était pas si rare : « Selon des études, leur taux quotidien est estimé entre 3 et 5 % », indiquait Adrian Brady, radiologue à l’hôpital universitaire Mercy à Cork (Irlande). Les catégories d’erreurs sont multiples, comme l’explique Ulrich Linsenmaier, vice-président du département de radiologie de l’université Louis-et-Maximilien (LMU) de Munich (Allemagne) : « Il y a les erreurs d’observations qui englobent les erreurs de perception, de détection, mais aussi les erreurs dans la prise de décision et le phénomène de satisfaction of search lorsque l’attention du radiologue se focalise sur l’anomalie la plus marquante et passe à côté des éléments moins flagrants. Il existe aussi les erreurs d’interprétation, l’incapacité de suggérer la procédure suivante appro

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Carla Ferrand

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