« Il faut inventer une nouvelle sémiologie en TEP pour l’imagerie cérébrale »

Le 25 mai, durant la session des Journées francophones de médecine nucléaire (JFMN) consacrée à la maladie d’Alzheimer, Franck Semah, médecin nucléaire à l’hôpital Roger-Salengro de Lille, a tenu à rappeler les progrès réalisés dans la prise en charge de cette pathologie.

Des avancées technologiques « colossales »

Dans le domaine de l’imagerie cérébrale, la TEP est utilisée depuis trente ans et son évolution a permis d’explorer de nouvelles pistes. « Les avancées technologiques en TEP ont été colossales depuis les années quatre-vingt, avec des machines qui faisaient une coupe de cerveau, puis trois coupes, puis sept. La résolution spatiale était de l’ordre de 15 mm au début, se remémore-t-il. Aujourd’hui, nous sommes capables de voir de toutes petites structures, de différencier les parties des noyaux sous-corticaux, le thalamus, le colliculus supérieur, etc. » D’après lui, cette porte ouverte vers les infimes détails des structures cérébrales nécessite de repenser la discipline : « il f