ECR 2022

IRM et scanner au coude à coude en imagerie musculosquelettique

Au cours d'un match des modalités organisé au Congrès européen de radiologie, deux intervenants ont présenté leurs arguments en faveur de l'IRM et du scanner afin de déterminer quelle technique était la plus performante en imagerie musculosquelettique.

icon réservé aux abonnésArticle réservé aux abonnés
Le 09/09/22 à 7:00, mise à jour le 11/09/23 à 13:23 Lecture 6 min.

Lors d'une session de l’ECR 2022, Alexandra Gersing et Alain Blum ont chacun présenté leurs arguments en faveur de l'IRM et du scanner. © Carla Ferrand

L’IRM est-elle la modalité à privilégier pour l’imagerie musculosquelettique ? Cette question a fait l’objet d’une session du Congrès européen de radiologie, en juillet dernier, lors de laquelle deux radiologues ont débattu des mérites respectifs de l'IRM et du scanner.

Concordance entre scanner et IRM

Pour Alexandra Gersing, radiologue à l’hôpital universitaire de Munich (Allemagne), l’IRM doit être le premier choix pour les examens ostéoarticulaires. En imagerie traumatique, l’IRM offre une sensibilité élevée pour les contusions osseuses, « mais sa spécificité a longtemps été basse pour les fractures et les œdèmes », note-t-elle. Pour contourner cet écueil, de nouvelles séquences ont été développées. « Nous pouvons voir de mieux en mieux les fractures, notamment grâce à la séquence T1 en écho de gradient ou à l’imagerie à temps d'écho ultra court (UTE). Nous arrivons ainsi à une concordance presque parfaite entre le scanner et l’IRM. On peut donc voir la fracture et l’œdème en même tem

Il vous reste 89% de l’article à lire

Docteur Imago réserve cet article à ses abonnés

S'abonner à l'édition
  • Tous les contenus « abonnés » en illimité
  • Le journal numérique en avant-première
  • Newsletters exclusives, club abonnés

Abonnez-vous !

Docteur Imago en illimité sur desktop, tablette, smartphone, une offre 100% numérique

Offre mensuelle 100 % numérique

23 €

par mois

S’abonner à Docteur Imago

Auteurs

Carla Ferrand

Journaliste cheffe de rubrique

Voir la fiche de l’auteur

Bibliographie

  1. Schwaiger B. J., Schneider C., Kronthaler S. et coll., « CT-like images based on T1 spoiled gradient-echo and ultra-short echo time MRI sequences for the assessment of vertebral fractures and degenerative bone changes of the spine », European Radiology, juillet 2021, vol. 31, n° 7, p. 4680-4689. DOI : 10.1007/s00330-020-07597-9.
  2. Leonhardt Y., Kronthaler S., Feuierriegel G. et coll., « CT-like MR derived images for the assessment of craniosynostosis and other pathologies of the pediatric skull », Clinical Neuroradiology, juin 2022. DOI : 10.1007/s00062-022-01182-x.

Discussion

Aucun commentaire

Laisser un commentaire

Sur le même thème

Le fil Docteur Imago

05 Juin

7:30

Les patients atteints d'un cancer de la prostate résistant à la castration avec métastases osseuses tolèrent bien la répétition d'un traitement au 223Ra-dichloride après une série initiale de 6 injections, conclut une étude présentée dans JNM. Ce retraitement est bénéfique pour les patients à un stade avancé, suggèrent les chercheurs.
04 Juin

16:00

L'entreprise allemande Siemens Healthineers a annoncé le 28 mai la mise en place d'une première unité mobile dédiée à l'AVC aux États-Unis, soit une ambulance spécialisée équipée d'un scanner cérébral Somatom On.site. Cette unité est déployée à l'UCLA Health of Southern California.

13:50

L'organisation européenne de l'AVC (ESO) et l'association européenne des sociétés de neurochirurgie (EANS) ont publié dans European Stroke Journal des guidelines sur la prise en charge des AVC causés par les hémorragies intracérébrales spontanées.

7:37

Eurosafe Imaging, l'initiative de la Société européenne de radiologie dédiée à la radioprotection, annonce avoir lancé une formation en ligne pour aider les médecins référents et les radiologues à améliorer l'application des principes de justification en imagerie.
Docteur Imago

GRATUIT
VOIR