L’IRM est-elle la modalité à privilégier pour l’imagerie musculosquelettique ? Cette question a fait l’objet d’une session du Congrès européen de radiologie, en juillet dernier, lors de laquelle deux radiologues ont débattu des mérites respectifs de l'IRM et du scanner.
Concordance entre scanner et IRM
Pour Alexandra Gersing, radiologue à l’hôpital universitaire de Munich (Allemagne), l’IRM doit être le premier choix pour les examens ostéoarticulaires. En imagerie traumatique, l’IRM offre une sensibilité élevée pour les contusions osseuses, « mais sa spécificité a longtemps été basse pour les fractures et les œdèmes », note-t-elle. Pour contourner cet écueil, de nouvelles séquences ont été développées. « Nous pouvons voir de mieux en mieux les fractures, notamment grâce à la séquence T1 en écho de gradient ou à l’imagerie à temps d'écho ultra court (UTE). Nous arrivons ainsi à une concordance presque parfaite entre le scanner et l’IRM. On peut donc voir la fracture et l’œdème en même tem
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