Encore une preuve de la pertinence du scanner pour le dépistage du cancer du poumon. Après la publication des études NLST et NELSON, qui démontrent les effets bénéfiques d’un examen basse dose sur la survie des patients dépistés, un essai clinique lancé en mai 2016 dans la Somme prouve qu’un tel dépistage est faisable en clinique. À l’origine de cette démarche : le pneumologue Olivier Leleu, chef de service au centre hospitalier d’Abbeville. « L’étude NLST m’a poussé à lancer notre essai dans la Somme, explique-t-il. Nous avons utilisé les mêmes critères d’inclusion et avons fait passer aux patients un scanner basse dose. »
Une collaboration avec les radiologues…
Dans ce projet, il a pu compter sur l’adhésion des radiologues et des médecins généralistes du département. « Un travail commun avec les radiologues du CHU d’Amiens a permis de protocoliser ce qu’est un scanner faiblement irradiant, indique-t-il. Nous avons établi une charte de bonnes pratiques ainsi qu’une fiche d’interprétatio
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