Transition technologique

Le comptage photonique réduit la dose de 48 % pour le diagnostic de l’embolie pulmonaire aiguë

Le CHU de Lille a comparé les paramètres techniques et la valeur diagnostique du scanner double énergie et du scanner à comptage photonique pour la recherche d’embolie pulmonaire aiguë. Plus rapide, le comptage photonique a fourni une qualité d’image subjective équivalente avec une dose divisée par deux, et a permis d’utiliser l’imagerie de perfusion pour tous les patients.

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Le 30/11/23 à 16:00 Lecture 3 min.
RSNA 2023 - Martine-Remy-Jardin

Dans le domaine de la qualité objective de l’imagerie morphologique, les chercheurs n’ont pas relevé de différence notable dans la valeur d’atténuation au sein des artères pulmonaires centrales et dans l’aorte. Le bruit de l’image était supérieur pour le scanner à comptage photonique, mais cette différence n’a pas eu d’effet sur la perception subjective du bruit. Capture d'écran RSNA 2023

À dose moitié moindre, le scanner à comptage photonique est aussi efficace que le scanner double énergie pour diagnostiquer l’embolie pulmonaire aiguë, conclut une étude présentée au Congrès de la Société nord américaine de radiologie (RSNA) par Martine Rémy-Jardin, cheffe du service d’imagerie thoracique de l’hôpital Robert-Calmette, CHRU de Lille (59).

Une comparaison entre deux groupes de patients

Le Pr Rémy-Jardin et ses confrères ont comparé les deux technologies au sein de deux populations de patients adressés pour suspicion d’embolie pulmonaire aiguë à l’établissement lillois. Les 158 membres du premier groupe ont été examinés sur un scanner double énergie de 3e génération, tandis que les 172 patients du second l’ont été sur un scanner à comptage photonique. Au sein du premier groupe, les patients capables de maintenir une apnée pendant 6 secondes (n = 105) ont passé une imagerie morphologique et spectrale (groupe 1a). Les autres uniquement une imagerie morphologique (1b). Dan

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Auteurs

Jérome Hoff

Rédacteur en chef adjoint

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