Le 4 septembre, une session des Journées francophones de médecine nucléaire (JFMN) s’est intéressée aux applications de l’intelligence artificielle dans cette spécialité. Pierre Decazes, médecin nucléaire au centre Henri-Becquerel, à Rouen (76), a constaté une explosion depuis 2017 du nombre de publications sur ce sujet. Les bénéfices potentiels de l’IA en médecine nucléaire ciblent plusieurs étapes des examens, énumère-t-il : la planification, l’acquisition, l’interprétation et le compte rendu.
Réduire la dose de radiotraceur
Dans le domaine de l’acquisition, l’IA offre, selon lui, des perspectives prometteuses : « Elle va nous permettre d’augmenter la qualité d’image, tout en diminuant l’activité injectée et le temps d’acquisition. » Dans une étude de 2017, une équipe de recherche a utilisé l’apprentissage profond en imagerie TEP pour réduire la dose de radiotraceur tout en maintenant une qualité d’image correcte. « À partir d’une image de TEP faible dose, on peut reproduire une image
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