Imagerie hépatique

Les atouts de l’échographie de contraste pour l’exploration du foie

Selon Olivier Lucidarme, chef de service à l’AP-HP, la résolution temporelle de l’échographie de contraste, ainsi que sa sensibilité, et l’absence d’extravasation du produit utilisé, lui permettent de remplacer l’IRM dans plusieurs indications en imagerie des lésions du foie.

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Le 04/11/21 à 16:00, mise à jour aujourd'hui à 15:11 Lecture 4 min.

Le lavage retardé et modéré est plutôt caractéristique des tumeurs hépatocytaires, qu’elles soient bénignes ou malignes. Le lavage précoce et intense signe plutôt des lésions malignes, indique Olivier Lucidarme. capture d'écran JFR Plus

L’assurance maladie devrait dès cette année rembourser l’acte d’échographie de contraste pour certaines indications. Aux Journées francophones de radiologie 2021, Olivier Lucidarme, chef du service d’imagerie de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, Assistance publique – Hôpitaux de Paris (AP-HP), a profité de cette actualité pour présenter des indications « simples et immanquables » de cette modalité en imagerie du foie. « Certaines d’entre elles ne devraient absolument plus être faites en IRM. C’est du gaspillage de bloquer des créneaux d’IRM pour ça alors que je pense qu’on pourrait les réaliser en 2 minutes chrono, plus l’installation de la voie d’abord », a-t-il lancé en préambule de son intervention.

Une bonne tolérance

Par rapport au scanner et à l’IRM, l’échographie de contraste a plusieurs avantages à faire valoir pour l’exploration du foie, à commencer par la tolérance à l’agent utilisé. Le soufre hexaflorure commercialisé sous la marque SonoVue® par le laboratoire Bracco Imaging,

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Auteurs

Jérome Hoff

Rédacteur en chef adjoint BOM Presse Clichy

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