Imagerie hépatique

Les bénéfices et les obstacles à la surveillance du CHC

Dans une session du RSNA 2019 consacrée aux dépistages du cancer, le radiologue Maxime Ronot est revenu sur les recommandations internationales pour la détection du carcinome hépatocellulaire et a décrit les différents challenges dans ce domaine, notamment l'adhésion des patients aux programmes de surveillance.

icon réservé aux abonnésArticle réservé aux abonnés
Le 17/01/20 à 8:00, mise à jour hier à 15:17 Lecture 4 min.

« Si nous arrivons à prouver qu’un programme de surveillance du CHC améliore la survie mais que personne n’y participe, c’est un problème, souligne Maxime Ronot. © C. F.

Le 3 décembre 2019, une session du RSNA s’est intéressée aux opportunités de dépistage du cancer. Concernant le carcinome hépatocellulaire (CHC), Maxime Ronot, radiologue à l’hôpital Beaujon-APHP, soulignait que sa surveillance reste un sujet controversé. Toutefois, les arguments en faveur d’une détection précoce ne manquent pas : « Le CHC remplit tous les critères de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en termes de surveillance : c’est un problème de santé à l’échelle mondiale, la population-cible est clairement identifiée, la surveillance est économiquement abordable et il y a un bénéfice à traiter le CHC à un stade précoce. »

Un consensus sur la population cible

En ce qui concerne les populations cible qui pourraient bénéficier d’une surveillance, les guidelines des différentes sociétés savantes en Europe, en Asie et aux États-Unis (AASLD, EASL, JSH, APASL, KLCSG) se rejoignent. Elles citent toutes les patients atteints de cirrhose comme cible principale : « Nous savons que dans

Il vous reste 82% de l’article à lire

Docteur Imago réserve cet article à ses abonnés

S'abonner à l'édition
  • Tous les contenus « abonnés » en illimité
  • Le journal numérique en avant-première
  • Newsletters exclusives, club abonnés

Abonnez-vous !

Docteur Imago en illimité sur desktop, tablette, smartphone, une offre 100% numérique

Offre mensuelle 100 % numérique

23 €

par mois

S’abonner à Docteur Imago

Auteurs

Carla Ferrand

Journaliste cheffe de rubrique

Voir la fiche de l’auteur

Discussion

Aucun commentaire

Laisser un commentaire

Le fil Docteur Imago

05 Sep

16:07

Les patientes atteintes de malformations artérioveineuses cérébrales non rompues avec une localisation occipitale sont plus susceptibles d’avoir des maux de tête. L’angiographie quantitative par soustraction numérique peut quantifier objectivement les changements hémodynamiques dans les maux de tête liés au MAV non rompues. (étude).

13:12

La fédération des médecins de France organise un colloque sur la place de l'IA en médecine libérale le vendredi 12 au samedi 13 septembre à Paris.

7:30

04 Sep

15:00

Dans le cancer du sein précoce, l'échographie injectée préopératoire combinée à l'injection intralymphatique de bleu de méthylène et l'administration intracutanée d'indocyanine verte pendant l'intervention chirurgicale, permet une identification précise du ganglion sentinelle et une prédiction des métastases, conclut une étude chinoise. Une approche à même de limiter le nombre de résections inutiles de ganglions, selon les chercheurs.
Docteur Imago

GRATUIT
VOIR