Imagerie des troubles psychiatriques

Les Lillois défendent l’IRM en psychiatrie à l’ECR

Au Congrès européen de radiologie, des médecins Lillois ont mis en exergue l’utilité et le potentiel de l’IRM pour le diagnostic et la prise en charge des patients en psychiatrie. Parmi eux, le psychiatre Ali Amad a plaidé pour la réalisation d’une IRM dès le premier épisode psychotique.

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Le 03/03/19 à 8:00, mise à jour aujourd'hui à 15:08 Lecture 2 min.

« il pourrait être désastreux de ne pas détecter la cause non psychiatrique d’une psychose dès le début », prévient Ali Amad. © J. H.

Il faut favoriser le développement de l’imagerie en psychiatrie et la collaboration entre les radiologues et les psychiatres. Une équipe de médecins du CHRU de Lille emmenée par Jean-Pierre Pruvo, chef du service de neuroradiologie de l’établissement, s’est employée à défendre cette idée jeudi 28 février 2019, lors d’une session du Congrès européen de radiologie (ECR).

Une IRM dès le premier épisode psychotique

Premier au pupitre, Ali Amad, psychiatre, milite pour la réalisation d’une l’IRM cérébrale pour chaque patient qui connaît un premier épisode psychotique. « En premier lieu, elle permet de réaliser le diagnostic différentiel, argumente-t-il Ces crises peuvent avoir d’autres causes que les troubles psychiatriques, par exemple l’abus de substances nocives ou des pathologies telles que les AVC ou les tumeurs cérébrales. » Selon les études qu’il présente, l’IRM permet des découvrir des lésions significatives dans 5 % à 15 % des cas. « Les experts divergent sur la question, mais il pou

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Auteurs

Jérome Hoff

Rédacteur en chef adjoint

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