En 2016, Ali Guermazi, expert en imagerie musculosquelettique du sport à la faculté de médecine de Boston (États-Unis), a participé au suivi des athlètes des jeux olympiques de Rio (Brésil). Il en a rapporté de nombreuses données qu’il a présentées lors du Congrès européen de radiologie (ECR), vendredi 3 mars 2023.
Une lourde responsabilité
Au village olympique de Rio, le service d’imagerie central, ouvert à toutes les délégations, était ouvert de 7 heures à 23 heures tous les jours. Certains pays, dont la France, avaient aussi fait le déplacement avec leur personnel et leurs appareils d’imagerie. « L’imagerie joue un rôle important pour confirmer le diagnostic, différencier les pathologies aiguës et chroniques et évaluer la sévérité des blessures », affirme Ali Guermazi. Une lourde responsabilité pour les radiologues, dont le compte rendu peut conduire un athlète blessé à jeter l’éponge. « Les JO sont un moment fondateur de la carrière de certains sportifs, l’expérience d’une vie pour d
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