radioprotection des patients

Les protections plombées toujours employées malgré les recommandations

Les services de radiologie utilisent encore largement des protections plombées pour protéger les organes radiosensibles des patients, malgré les preuves de leur non-utilité dans certains cas, révèle une enquête européenne qui plaide pour la mise en œuvre de recommandations pour sensibiliser les patients et les soignants.

icon réservé aux abonnésArticle réservé aux abonnés
Le 30/06/23 à 15:00, mise à jour le 11/09/23 à 13:24 Lecture 3 min.

Les 79 répondants qui disent ne pas les utiliser répondent en majorité que « les protections plombées ne sont pas efficaces ou nécessaires pour réduire l’exposition inutile aux doses d’organes sensibles » (photo d'illustration). © S. D.

Une enquête européenne menée dans 225 centres de santé de 35 pays montre que l'utilisation des protections plombées pour les patients est encore très répandue dans les services de radiologie européens et ce malgré les preuves de l'inutilité de cette pratique dans de nombreux cas. Les résultats de ce sondage réalisé à l’initiative du groupe Gonad And Patient Shielding (GAPS) - formé dans le but de développer un consensus dans ce domaine - de mai à septembre 2021 ont été publiés dans la revue Insights into Imaging [1].

Les protections plombées ne sont plus recommandées

Les protections plombées sont utilisées depuis plusieurs années dans les services de radiologie afin de réduire les effets et les risques des rayonnements ionisants sur certains organes radiosensibles, notamment les gonades, la thyroïde, les seins féminins, le cristallin ou encore le fœtus chez les femmes enceintes. Pourtant des recommandations européennes basées sur la littérature déconseillent dans la majorité des cas d'y

Il vous reste 79% de l’article à lire

Docteur Imago réserve cet article à ses abonnés

S'abonner à l'édition
  • Tous les contenus « abonnés » en illimité
  • Le journal numérique en avant-première
  • Newsletters exclusives, club abonnés

Abonnez-vous !

Docteur Imago en illimité sur desktop, tablette, smartphone, une offre 100% numérique

Offre mensuelle 100 % numérique

23 €

par mois

S’abonner à Docteur Imago

Auteurs

Solenn Duplessy

Voir la fiche de l’auteur

Bibliographie

  1. Granata C., Briers E., Candela-Juan C. et coll., « European survey on the use of patient contact shielding during radiological examinations », Insights into Imaging, 2023, vol. 14, n° 108. DOI : 10.1186/s13244-023-01452-3.

Discussion

Aucun commentaire

Laisser un commentaire

Sur le même thème

Le fil Docteur Imago

13:17

Dans une méta-analyse incluant sept études, des données montrent que le poids total et la surface corporelle sont les meilleurs prédicteurs de l’amélioration hépatique au scanner avec contraste, contrairement au poids maigre.

7:18

L’administration de glucagon et d’hyoscine-butylbromure ainsi que le volume de la vessie, n’ont montré aucune association significative avec les artefacts de mouvement lors de l’IRM prostatique T2W. De fait l’utilisation régulière d’antispasmodiques et le vidage de la vessie peuvent être reconsidérés lors de l’IRM prostatique, indique une revue systématique qui souligne la nécessité de stratégies de dosage personnalisées en scanner avec contraste amélioré.

7:30

Une étude a quantifié l'ampleur et l'évolution de l'utilisation des produits de contraste chez les bénéficiaires du programme Medicare aux États-Unis (environ 13,5 milliards de mL administrés entre 2011 et 2024). Elle montre également qu'une catégorie d'examens d'imagerie représente la majeure partie de ce volume.
Docteur Imago

GRATUIT
VOIR