SIFEM 2022

L’IA cherche sa vocation en sénologie

Au congrès 2022 de la Société d'imagerie de la femme (SIFEM), le radiologue Bruno Boyer est revenu sur les attentes autour de l'IA en mammographie. La technologie semble bénéfique pour réduire le temps de lecture et évaluer le risque de cancer, mais son rôle et sa place restent à déterminer.

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Le 16/08/22 à 7:00, mise à jour le 11/09/23 à 13:23 Lecture 5 min.

« Pourquoi aider le radiologue ? Parce que notre pratique est difficile. En contexte de dépistage, nous interprétons 96 % de mammographies normales, ce qui apporte une difficulté », rappelle Bruno Boyer. C. F.

Le vendredi 10 juin 2022, une session de la SIFEM sur l’imagerie sénologique fut l’occasion pour le radiologue parisien Bruno Boyer de faire l’inventaire des succès et des échecs de l’IA en mammographie.

« Pourquoi aider le radiologue ? »

Sur l’évolution technologique de l’IA, le radiologue distingue trois étapes de développement : les logiciels CAD (computer-aided detection), le deep learning et l’application à la tomosynthèse. À l’origine, les solutions d’IA ont été conçues pour assister ou aider les radiologues. « Pourquoi aider le radiologue ? Parce que notre pratique est difficile. En contexte de dépistage, nous interprétons 96 % de mammographies normales, ce qui apporte une difficulté, rappelle-t-il. De plus, la mammographie a une faible spécificité, donc cela nous expose à deux types d’erreur : l’erreur de détection, que le CAD va chercher à limiter, et l’erreur d’interprétation, pour laquelle le CAD est mal armé à répondre. »

Des CAD contre les plaintes

Le rôle du CAD est d’attirer

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Auteurs

Carla Ferrand

Journaliste cheffe de rubrique

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Le fil Docteur Imago

20 Juin

16:00

La Société européenne de radiologie gastro-intestinale et abdominale (ESGAR) a publié des recommandations pratiques pour le diagnostic et l'évaluation de la réponse au traitement chez les patients souffrant d'une maladie de Crohn luminale. L'entéro-IRM et l'échographie sont les examens radiologiques de première ligne, tandis que le scanner peut être utile en seconde ligne ou dans l'aigu, souligne notamment l'article.

13:30

L'embolisation de l'artère méningée moyenne avec des microparticules pour prévenir la récidive des hématomes sous-duraux chroniques chez les patients déjà traités par chirurgie ne fait pas mieux que la prise en charge standard, selon une étude randomisée multicentrique française (342 patients) parue dans le JAMA. Le professeur de radiologie Laurent Spelle avait déjà indiqué dans nos colonnes des résultats préliminaires négatifs pour cette étude.

7:30

50 personnes ont participé au RI challenge avec 368 posts LinkedIn, a annoncé Mehdi Lebbadi, co-organisateur du défi dédié à mettre en avant la radiologie interventionnelle, que nous avions interrogé à ce sujet. Ces posts ont généré 19 422 « likes », et sont apparus plus de 500 000 fois à l'écran d'utilisateurs LinkedIn. « J'organise actuellement la même chose à l'échelle européenne, juste avant le congrès du CIRSE [la Société européenne de radiologie cardiovasculaire et interventionnelle, NDLR] mi-septembre. L'enthousiasme est déjà palpable », se réjouit le praticien.
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