Imagerie aux urgences

L’IA présente une sensibilité modérée pour la détection de fractures

Aux Journées francophones de radiologie (JFR) du 4 au 7 octobre dernier, Maxime Pastor, radiologue au CHU de Montpellier, a présenté les résultats d'une étude comparant les performances d'un logiciel d'IA dans la détection des fractures en radiographie par rapport au scanner. L'intervenant a rapporté une sensibilité modérée de ces logiciels, et rappelé l'importance des radiologues pour détecter les faux négatifs.

icon réservé aux abonnésArticle réservé aux abonnés
Le 24/10/24 à 15:00 Lecture 3 min.

Cette étude ancillaire a été menée dans un sous-groupe de patients provenant du PHRC multicentrique, se présentant aux urgences pour traumatisme. © Solenn Duplessy

Avec un nombre élevé de consultations pour traumatismes aux urgences, les nombreuses radiographies réalisées dans ces cas peuvent présenter des erreurs d’interprétation non négligeables, liées notamment à des conditions de réalisation imparfaites, note Maxime Pastor, radiologue au CHU de Montpellier (34) lors d’une session des Journées francophones de radiologie (JFR) le 7 octobre 2024. « Il y a un volume important de patients âgés ou difficiles à modéliser, ce qui rend l'interprétation au fil de l'eau très compliquée. Ce sont donc souvent les urgentistes ou les internes qui sont en première ligne sur ces lectures », introduit l’intervenant.

Les logiciels de détection des fractures, un espoir ?

Dans ce contexte, le développement de logiciels de détection de fractures apparaît, selon Maxime Pastor, comme un espoir. « Plusieurs études ont montré que ces logiciels fonctionnent bien et ont une bonne sensibilité. Mais souvent, dans ces études, la référence standard utilisée est la lecture

Il vous reste 81% de l’article à lire

Docteur Imago réserve cet article à ses abonnés

S'abonner à l'édition
  • Tous les contenus « abonnés » en illimité
  • Le journal numérique en avant-première
  • Newsletters exclusives, club abonnés

Abonnez-vous !

Docteur Imago en illimité sur desktop, tablette, smartphone, une offre 100% numérique

Offre mensuelle 100 % numérique

23 €

par mois

S’abonner à Docteur Imago

Auteurs

Solenn Duplessy

Voir la fiche de l’auteur

Bibliographie

  1. Pastor M, Dabli D, Lonjon R et al, « Comparison between artificial intelligence solution and radiologist for the detection of pelvic, hip and extremity fractures on radiographs in adult using CT as standard of reference », Diagnostic and Interventional Imaging, 19 septembre 2024. DOI : 10.1016/j.diii.2024.09.004.

Discussion

Aucun commentaire

Laisser un commentaire

Le fil Docteur Imago

12 Sep

16:00

La biopsie pulmonaire percutanée guidée par ultrasons (US-PLB) sur les patients pédiatriques serait sans rayonnement, sûre et précise d’après des chercheurs de l’hôpital de Beijing (Chine). Selon l’analyse de cohorte rétrospective menée sur 34 patients, l’US-PLB offrirait des conseils « critiques pour la prise de décision clinique ».  

13:29

Chez les patients atteints d'accident vasculaire cérébrale ischémique aigu, subissant une thrombectomie mécanique, mieux prévoir le risque de recanalisation futile serait possible grâce à deux marqueurs d'imagerie : Le scanner sans contraste et l'angioscanner. Selon l’étude parue dans Springer Nature, l’intégration d’un nomogramme grâce à ses données permettrait de faciliter la prise de décision thérapeutique.  

7:18

Jean-Philippe Masson, président de la FNMR, a reçu dans son centre d'imagerie à Carcassonne, le ministre chargé de la Santé et de l’accès aux soins, Yannick Neuder pour évoquer les déserts radiologiques et le protocole proposé par la CNAM. La FNMR a réaffirmé son opposition aux baisses tarifaires prévues et insisté sur la nécessité de mesures de pertinence, annonce la fédération sur le réseaux social Linkedin.
11 Sep

15:00

La reconstruction compensée en mouvement améliorerait « significativement » la qualité subjectives des images en réduisant les artefacts en angioscanner coronaire (CCTA) comparée à la reconstruction standard à 78 % d'intervalle RR. Une technique qui permet, selon l'étude retrospective, une meilleur interprétabilité de l'image diagnostic chez les patients orientés pour CCTA et ce dans la plupart des fréquences cardiaques et des grands vaisseaux (moins de 1,5 mm).
Docteur Imago

GRATUIT
VOIR