Neuro-imagerie

L’IRM ouvre des nouvelles perspectives en psychiatrie

Lors de la conférence de presse des JFR 2020, le 22 septembre, le neuroradiologue Jean-Pierre Pruvo a plaidé pour le développement de la recherche et de l'accès aux machines pour l’imagerie des troubles psychiatriques.

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Le 24/09/20 à 15:00, mise à jour hier à 14:15 Lecture 2 min.

« En France, il faudrait au moins 13 IRM 7 T, soit une dans chaque région », plaide Jean-Pierre Pruvo (ici l'IRM 7T sur le site de la Timone à Marseille). © C. F.

Pour Jean-Pierre Pruvo, chef du service de neuroradiologie du CHU de Lille (59), le recours à l’imagerie pour le suivi et le diagnostic des troubles psychiatriques doit se développer. La prise en charge de ces pathologies est un enjeu de santé publique, a-t-il souligné lors de la conférence de presse d’annonce des Journées francophones de radiologie 2020 : « En Europe, un quart de la population a présenté un trouble psychiatrique en 2019. Ces troubles sont l’une des premières causes d’invalidité et de handicap. »

L’IRM pour écarter le diagnostic différentiel

Jean-Pierre Pruvo est notamment un fervent défenseur du recours à l’IRM pour des malades présentant un premier épisode psychotique. « Elle sert avant tout à écarter un diagnostic différentiel car les premiers épisodes psychotiques peuvent avoir une origine non psychiatrique. Il y a des causes organiques, notamment des encéphalites auto-immunes et des tumeurs infiltrantes », explique-t-il. L’IRM permettra de poser un diagnostic positi

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Auteurs

Carla Ferrand

Journaliste cheffe de rubrique

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