IRM de la femme enceinte

Quelles sont les conséquences de l’IRM fœtale chez la femme enceinte ?

Lors du congrès de la SIFEM 2023, Anne-Élodie Millischer a rappelé les différents protocoles à utiliser lors d'une IRM chez la femme enceinte. S'il n'y a pas de surmorbidité du nourrisson après une exposition au premier trimestre de grossesse, la radiologue recommande toutefois d'injecter du gadolinium uniquement lorsque le rapport bénéfice/risque le permet.

icon réservé aux abonnésArticle réservé aux abonnés
Le 03/10/23 à 15:00, mise à jour le 07/10/23 à 17:33 Lecture 3 min.

« Nous pouvons faire des examens de femmes enceintes en toute sécurité quel que soit le terme, sur la 1,5 T comme sur la 3 T », indique la radiologue parisienne Anne-Élodie Millischer. © Solenn Duplessy

Source d’inquiétudes pour de nombreuses femmes enceintes, l’imagerie fœtale s’est pourtant nettement développée durant ces dernières années, a rappelé Anne-Élodie Millischer, radiologue spécialisée en imagerie de la femme à Paris, lors d’une session au congrès de la Société d'imagerie de la femme (SIFEM) le 1er juin 2023. Durant sa présentation, la radiologue a souligné l’innocuité de cette technique sur certains plans et a tenu à rassurer quant à l’usage de l’IRM pendant la grossesse.

1,5 T ou 3 T

La première question qui se pose lors de l’imagerie d’une femme enceinte est d’abord le type d’IRM à utiliser pour les plateaux d'imagerie dotés à la fois des modèles 1,5 T et 3 T. « J’entends souvent dire de ne pas utiliser la 3 T qui serait trop dangereuse pour le fœtus. Toutefois, cela a été relativement bien étudié et maintenant, il est possible de faire des examens de femmes enceintes en toute sécurité quel que soit le terme, sur la 1,5 T comme sur la 3 T, affirme Anne-Élodie Millisch

Il vous reste 80% de l’article à lire

Docteur Imago réserve cet article à ses abonnés

S'abonner à l'édition
  • Tous les contenus « abonnés » en illimité
  • Le journal numérique en avant-première
  • Newsletters exclusives, club abonnés

Abonnez-vous !

Docteur Imago en illimité sur desktop, tablette, smartphone, une offre 100% numérique

Offre mensuelle 100 % numérique

23 €

par mois

S’abonner à Docteur Imago

Auteurs

Solenn Duplessy

Voir la fiche de l’auteur

Bibliographie

  1. Lum M., Tsiouris A. J., « MRI safety considerations during pregnancy », Clinical Imaging, juin 2020, vol. 62, p. 69-75. DOI : 10.1016/j.clinimag.2020.02.007.
  2. Ray J. G., Vermeulen M. J., Bharatha A. et coll., « Association between MRI exposure during pregnancy and fetal and childhood outcomes », JAMA, septembre 2016, vol. 316, n° 9, p. 952-961. DOI : 10.1001/jama.2016.12126

Discussion

Aucun commentaire

Laisser un commentaire

Le fil Docteur Imago

13 Juin

7:30

Philips a annoncé l'obtention du marquage CE pour son dernier logiciel de reconstruction d'image SMartCT®. Destiné à soutenir la décision dans le traitement de l'AVC et d'autres maladies neurovasculaires, il est désormais disponible dans toute l'Europe, annonce le média Endovascular Today.
12 Juin

16:00

Une approche basée sur l’IA améliore la détection des lésions mammaires incidentes significatives sur les scanners thoraciques, indique une étude. Malgré une hausse des faux positifs, le tri automatisé a permis de réduire de 97,3 % les examens à relire par rapport à une approche hypothétique de double lecture complète.  

13:30

Une étude publiée dans Radiology a démontré que le triage par intelligence artificielle basée sur l'image permettrait d'adapter en temps réel les protocoles d'IRM mammaire. Cette technique a permis de réduire les temps de balayage simulés tout en maintenant les performances de diagnostic.

7:30

Les radiologues qui n’ont pas trouvé d’anomalie sont considérés comme plus coupables lorsqu’ils ont utilisé un système d’IA qui a détecté l’anomalie, indique une étude. Toutefois, fournir des données sur les erreurs possibles de l’IA réduit cette perception de culpabilité.
Docteur Imago

GRATUIT
VOIR