Dépistage du cancer du poumon

« Si on renseigne les patients en consultation, on augmente les bénéfices du dépistage »

Alors que le dépistage organisé du cancer du poumon est à l'étude en France et en Europe, il peine à recruter aux États-Unis. Pour contrer cette désaffection, des radiologues américains ont mené un projet pilote de consultation radiologique. Explications de Lydia Chelala, professeure assistante de radiologie à l’université de Chicago ayant participé à l'étude.

icon réservé aux abonnésArticle réservé aux abonnés
Le 24/04/24 à 7:00, mise à jour le 20/11/24 à 14:58 Lecture 3 min.

« Notre étude pilote est la première à proposer une consultation radiologique à des patients du dépistage organisé du cancer du poumon pour discuter de leurs résultats d'imagerie. » D. R.

Docteur Imago / Dans une publication parue en janvier, vous avez présenté les résultats d'une étude évaluant l'impact sur les patients d'une consultation radiologique effectuée dans le dépistage organisé du cancer du poumon (DOCP) [1]. Qu'est-ce qui l'a motivée ? Lydia Chelala / L’idée était d’augmenter notre engagement dans le DOCP, car les patients avaient exprimé dans de précédentes études américaines un intérêt à parler de leurs images au radiologue. En radiologie diagnostique, on a surtout une approche centrée sur l'image et on cherche souvent à améliorer nos pratiques en communiquant mieux avec les équipes soignantes ou les médecins référents. Mais le Collège américain de radiologie (ACR) et la Société nord-américaine de radiologie (RSNA) soutiennent des initiatives pour s'orienter vers une imagerie plus centrée sur le patient, pour augmenter l'investissement direct des radiologues auprès des patients. Cela permettrait, en théorie, d'optimiser l'adhésion aux programmes de dépi

Il vous reste 81% de l’article à lire

Docteur Imago réserve cet article à ses abonnés

S'abonner à l'édition
  • Tous les contenus « abonnés » en illimité
  • Le journal numérique en avant-première
  • Newsletters exclusives, club abonnés

Abonnez-vous !

Docteur Imago en illimité sur desktop, tablette, smartphone, une offre 100% numérique

Offre mensuelle 100 % numérique

23 €

par mois

S’abonner à Docteur Imago

Bibliographie

  1. Thomas A. G., Chelala L., King A. C. et al, « Impact on patient attitudes towards lung cancer screening and smoking cessation with radiology consultation: Pilot survey project », Current Problems in Diagnostic Radiology, 17 janvier 2024. DOI : 10.1067/j.cpradiol.2024.01.006.

Discussion

Aucun commentaire

Laisser un commentaire

Le fil Docteur Imago

21 Nov

15:34

Des chercheurs ont examiné l’association entre la charge allostatique (AL), un indicateur de dysrégulation physiologique liée au stress, et la présence de pathologie maligne lors de biopsies mammaires guidées par imagerie. Les résultats suggèrent qu’une AL plus élevée est liée à un risque accru de pathologie maligne, ce qui pourrait guider des stratégies de dépistage personnalisées, indique une étude publiée dans JACR.

13:17

L’IRM rapide avec la reconstruction par apprentissage profond (DLR) améliore la qualité d’image et la précision diagnostique pour l’appendicite complexe par rapport à l’IRM non DLR et à la tomographie par contraste, offrant une alternative précieuse pour les patients sensibles aux radiations. (Étude).

7:09

Une étude évaluant plusieurs grands modèles de langage a montré que le modèle OpenAI o3 obtenait la meilleure précision à l’examen national japonais des techniciens en radiologie, atteignant 90 % de réussite.
20 Nov

15:06

Une étude montre que l’angioscanner coronaire à détecteur photonique, réalisée avec des doses réduites de rayonnement et de produit de contraste, offre une excellente qualité d’image et une précision diagnostique élevée, en particulier avec les reconstructions en VMI à 55 keV. Cette technique permet de détecter avec fiabilité les sténoses obstructives et les resténoses intrastent chez des patients souffrant d’une maladie coronarienne associée à l’inflammation.
Docteur Imago

GRATUIT
VOIR