Une équipe de l’université médicale de Vienne (Autriche) a évalué avec succès un protocole d’angioscanner à très basse dose pour le diagnostic de la maladie coronarienne. Il adapte les paramètres de l’examen en fonction de l’indice de masse corporelle du patient et réalise une reconstruction itérative, tout en conservant une bonne qualité d’image et une précision diagnostique. Les résultats de cette étude prospective sont parus dans la revue European Journal of Radiology [1].
Les mAs personnalisés en fonction de l’indice de masse corporelle
Les chercheurs ont réuni 40 patients atteints de la maladie artérielle périphérique. Ces derniers ont passé un angioscanner à double énergie à un kilovoltage du tube de 80 kV. Les mAs étaient personnalisés en fonction de l’indice de masse corporelle (IMC) des patients. Ceux dont l’IMC était inférieur ou égal à 25 ont passé un examen à 120 mAs. Ceux dont l’IMC était compris entre 25 et 30 ont passé un examen à 150 mAs. Après application d’une reconstruction itérative, deux lecteurs indépendants ont évalué la présence significative de sténoses. Puis ils ont comparé leurs résultats à l’examen basse dose standard. L’indice de dose scanographique volumique (CTDI vol) et le produit dose-longueur ont été mesurés pour chaque examen.
Une précision diagnostique de 93 à 94 %
Le nouveau protocole a présenté une précision diagnostique de 93 à 94 % selon le lecteur. Le CTDIvol a connu une baisse significative : il était de 1,97 mGy (+/- 0,55 mGy) dans le nouveau protocole, contre 4,18 mGy (+/- 0,62 mGy) dans le protocole standard. Le produit dose-longueur a baissé lui aussi. Il était de 256 mGy.cm (+/- 81 mGy.cm) pour le nouveau protocole, contre 544 mGy.cm (+/- 83 mGy.cm) pour le protocole standard.
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