Une étude rétrospective a évalué l’intérêt d’un protocole abrégé d’IRM sans injection pour dépister le carcinome hépatocellulaire (CHC) chez les patients à haut risque. L’idée est de proposer une alternative à ceux dont l’examen échographique – celui qui est recommandé par les bonnes pratiques – offre une qualité d’image insuffisante en raison notamment de la présence d’une stéatose hépatique ou d’une cirrhose. Les résultats, publiés dans European Radiology Experimental [1], indiquent que le protocole concerné présente une spécificité de 93 %, une sensibilité de 85 % et une valeur prédictive négative de 97 %. Des taux « comparables à ceux de l’échographie et de l’IRM avec contraste », commentent les auteurs.
188 patients inclus
L’étude a inclus 188 examens portant sur 188 patients ayant bénéficié d'une IRM hépatique avec produit de contraste entre novembre 2015 et août 2018. Elle a consigné leurs données démographiques, les signes de cirrhose, leur statut à l'égard du VHB/VHC ou d'autres
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