Apprentissage profond

Une IA de Google trie les radios thoraciques pour améliorer le flux de travail

Des chercheurs de Google Health ont entraîné et testé un système d’apprentissage profond capable de trier les examens de radiographie thoracique qui présentent des anomalies. Évalué dans le cadre d’une simulation de flux de travail, il a permis de réduire de 7 à 28 % le temps de prise en charge des cas anormaux.

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Le 29/09/21 à 16:00, mise à jour aujourd'hui à 14:07 Lecture 3 min.

Le système de deep learning a été entraîné et réglé à l’aide d’une base de données de 248 445 patients d’un réseau de 5 groupes d’hôpitaux en Inde. © Nabulsi Z. et coll.

Les systèmes d’intelligence artificielle conçus pour analyser les radiographies thoraciques sont déjà nombreux. Pour la plupart, ils se concentrent sur la détection d’anomalies ou de pathologies spécifiques : pneumonies, épanchements pleuraux, etc. Pour Zaid Nabulsi et ses confrères de Google Health, la branche santé du géant de l’informatique, cette approche a le défaut de limiter leur utilité pour un centre ou un service de radiologie qui voudrait une assistance pour « prioriser » les patients et améliorer son flux de travail. Un algorithme conçu pour détecter une pathologie peut en effet passer à côté d’une autre et il est irréaliste d’imaginer agréger des systèmes multiples qui détecteraient chacun une ou plusieurs pathologies séparées, écrivent-ils dans la revue Scientific Reports [1].

Différencier les radios « normales » et « anormales »

Les chercheurs de la firme californienne ont donc opté pour une autre démarche, et développé un algorithme d’apprentissage profond capable de diff

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Auteurs

Jérome Hoff

Rédacteur en chef adjoint

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Bibliographie

  1. Nabulsi Z., Sellergren A., Jamshy S. et coll., « Deep learning for distinguishing normal versus abnormal chest radiographs and generalization to two unseen diseases tuberculosis and COVID-19 », Scientific Reports, septembre 2021, vol. 11, n° 15553. DOI : https://doi.org/10.1038/s41598-021-93967-2.

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