Nouvelles technologies

La ruée vers le scanner à comptage photonique

Une résolution nettement meilleure qu’un scanner conventionnel, et ce en réduisant la dose : les premiers résultats médicaux confirment l’intérêt du scanner à comptage photonique. Entre systèmes déjà commercialisés, en phase clinique ou préclinique, les grands constructeurs luttent pour être aux premières loges de la révolution annoncée du scanner.

icon réservé aux abonnésArticle réservé aux abonnés
Le 27/05/22 à 7:00, mise à jour le 22/01/25 à 11:36 Lecture 5 min.

Naeotom alpha du CCM de Monaco. Il s’agit du premier exemplaire à être utilisé en pratique courante dans un centre privé. Tous les examens d’imagerie sont vus par des binômes cardiologue-radiologue pour une double interprétation. © CCM de Monaco

Disposant du marquage CE, le Naeotom alpha®, tout premier scanner à comptage photonique commercialisé, est déjà vendu à 22 unités, dont trois en France. « Nous visons la dizaine de systèmes installés en France d’ici trois ans, annonce Serge Ripart, directeur Imagerie France de Siemens Healthineers. Nos premiers retours clients s’accordent sur la valeur ajoutée apportée par l’augmentation de la résolution spatiale du Naeotom alpha », se réjouit-il. Le constructeur allemand n’est toutefois pas le seul à développer l’imagerie spectrale multi-énergie grâce au scanner à comptage photonique. Philips, GE et Canon travaillent sur leurs propres technologies de comptage photonique, pour l’instant non commercialisées. Salim Si-Mohamed, médecin radiologue aux HCL et chercheur à l’université de Lyon, travaille avec le prototype de Philips. Depuis l’an dernier, il expérimente le « Spectral Photon Counting CT » du constructeur néerlandais sur des patients humains. « Nous sommes aujourd’hui dans un

Il vous reste 87% de l’article à lire

Docteur Imago réserve cet article à ses abonnés

S'abonner à l'édition
  • Tous les contenus « abonnés » en illimité
  • Le journal numérique en avant-première
  • Newsletters exclusives, club abonnés

Abonnez-vous !

Docteur Imago en illimité sur desktop, tablette, smartphone, une offre 100% numérique

Offre mensuelle 100 % numérique

23 €

par mois

S’abonner à Docteur Imago

Auteurs

François Mallordy

Journaliste rédacteur spécialisé

Voir la fiche de l’auteur

Discussion

Aucun commentaire

Laisser un commentaire

Le fil Docteur Imago

22 Mai

11:55

Le CH François-Quesnay de Mantes-la-Jolie (78) a ouvert une activité de thrombectomie mécanique pour la prise en charge des accidents vasculaires cérébraux (AVC) dans l’Ouest francilien, annonce l’hôpital sur Linkedin.

7:45

Les grands modèles de langage (LLM) tels que ChatGPT d’OpenAI et Gemini de Google sont vulnérables aux menaces de cybersécurité et des mesures de sécurité sont nécessaires pour éviter qu’ils ne soient utilisés à des fins malveillantes dans le système de santé, rapporte une étude publiée dans Radiology : Artificial intelligence.
21 Mai

16:31

Un plateau d’imagerie médicale équipé d’un scanner, de deux IRM, ainsi que d’une salle de mammographie, de deux salles de radio et trois salles d’échographie, devrait voir le jour à Châteaulin dans le Finistère d’ici 2028, annonce Ouest France.

13:30

Deux marqueurs visibles à l’IRM, le HARM et le GLOS, témoignent d’une fuite de gadolinium dans le liquide céphalorachidien après un AVC, mais leur interprétation reste limitée par des méthodologies d’études non standardisées. Une étude parue dans Neuroradiology, souligne l’importance d’une exploration plus détaillée de leur localisation, de leur étendue ou de leur gravité pour affiner leur rôle dans le diagnostic et le suivi des troubles neurovasculaires.
Docteur Imago

GRATUIT
VOIR