Dépistage du cancer du sein

« Avec le dépistage organisé, les radiologues libéraux ont mis en place quelque chose d’unique »

Le dépistage organisé du cancer du sein repose aujourd’hui sur les radiologues libéraux, qui réalisent la grande majorité des examens. Jean-Philippe Masson, président de la FNMR, les encourage à rester mobilisés, tout en déplorant le manque de volonté des pouvoirs publics à faire évoluer le dispositif et à améliorer la participation.

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Le 15/11/24 à 7:00, mise à jour le 15/11/24 à 10:14 Lecture 7 min.

« Les politiques disent qu’il faut augmenter le dépistage, la prévention, etc., mais la Caisse nationale de l’assurance maladie (CNAM) n’y croit pas et ne veut pas payer pour cela. » © Solenn Duplessy

Docteur Imago / Le dépistage organisé existe en France depuis 2004. Quels étaient les besoins et comment est-ce que ça a commencé ? Jean-Philippe Masson / En réalité, ce dépistage a été lancé en 1995. Des tests ont été réalisés d’abord dans deux, puis dans dix départements, en se servant du cahier des charges des expérimentations existantes dans d’autres pays européens, notamment les pays du nord de l’Europe. Nous n’allions pas tout réinventer mais il y avait des questions pratiques : fallait-il faire un seul cliché de trois quarts ? Un cliché face, un autre profil ? Tout cela, il a fallu le réfléchir, l’évaluer. C’est pour cela qu’il y a eu neuf ans de mise en place du système. Il a fallu également développer de tout ce qui est à côté du dépistage, c’est-à-dire le contrôle qualité des appareils et celui des radiologues, qui n’étaient pas forcément formés à la mammographie comme il fallait. La FNMR a mis en place un institut de formation, Forcomed, qui assure aujourd’hui encore la f

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Auteurs

Solenn Duplessy

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Bibliographie

  1. « 20 ans après, les freins au dépistage. Paroles de Femmes », octobre 2024. https://fnmr.fr/fnmr-20-ans-presse/ 

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Le fil Docteur Imago

18 Avr

16:00

RECIST 1.1 reste la norme pour évaluer la réponse tumorale, notamment pour les métastases hépatiques après traitement systémique. Les modifications au scanner et en IRM suggérant une nécrose, une fibrose, des calcifications et une hémorragie, peuvent être utilisées comme indicateurs supplémentaires de la réponse tumorale.

15:44

Des chercheurs ont examiné pour la première fois les tendances temporelles chez les patients subissant régulièrement un examen de scanner. Ces derniers ont observé une modification des pratiques d’imagerie depuis 2020, avec un taux d’examens récurrents en baisse après 2020 et une dose efficace médiane qui a augmenté après 2020 par rapport à avant 2020. (Étude).

13:15

L'arrêté du 11 avril 2025 renouvelle l'inscription du stent retriever ERIC®, fabriqué par la société MICROVENTION Europe, sur la liste des produits et prestations remboursables (LPPR) prévue à l'article L. 165-1 du Code de la sécurité sociale.

7:57

Le scanner du centre hospitalier de La Ferté-Macé (Orne) sera mis en service le jeudi 24 avril 2025, a annoncé le groupement hospitalier de territoire des Collines de Normandie dans un communiqué publié le 14 avril. Source : Ouest France.
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