Justification et pertinence en téléradiologie

« C’est très difficile de refuser un examen à distance »

L’interprétation à distance complique l’application des principes de justification et de pertinence des actes, en particulier en téléradiologie externe. Pour améliorer les pratiques, les prestataires mettent en place des procédures de validation et de révision a posteriori des dossiers.

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Le 25/02/25 à 7:00, mise à jour le 07/03/25 à 8:29 Lecture 4 min.

Pour optimiser les pratiques côté demandeurs, les entreprises de téléradiologie organisent notamment des audits de dossiers. D. R.

C’est écrit noir sur blanc dans la charte du G4 : un acte de téléradiologie doit suivre, comme pour un acte présentiel, l’ensemble des exigences de qualité et des étapes de prise en charge médicale radiologique d’un patient, ce qui inclut « la justification conjointe de l’examen (par le demandeur puis validation par le radiologue) ». Or, au fil du développement de l’imagerie à distance, doutes et inquiétudes se sont exprimés quant au respect de ce principe fondamental de la pratique radiologique, en particulier quand les services ont recours à une plateforme de téléradiologie privée externe pour la permanence des soins. « Chez certains opérateurs, il n’y a aucun contrôle des demandes d’examen », déplorait en 2020 Jean-Christophe Delesalle, secrétaire général de la Fédération nationale des médecins radiologues (FNMR) et corédacteur de la charte du G4.

« Nous n’avons pas accès à la clinique »

« Le téléradiologue opère une validation systématique de la demande et définit le protocole d’

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Auteurs

Jérome Hoff

Rédacteur en chef adjoint BOM Presse Clichy

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