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Dans quelles directions l’IA évolue-t-elle en radiologie ?

Particulièrement performante dans la détection automatique des lésions, l'IA intègre pas à pas tous les niveaux du flux de travail du radiologue. Des algorithmes novateurs en cours de développement se rapprochent de la vie réelle, et laissent augurer des outils cliniques plus performants ainsi qu'une diminution de la charge de travail.

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Le 12/09/24 à 7:00, mise à jour le 16/09/24 à 16:55 Lecture 4 min.

À l’Hôpital américain de Paris, l’IA qui est utilisée en routine clinique en scanner, IRM et mammographie, constitue un vrai gain de temps pour les radiologues, constate le radiologue Olivier Vignaux. © Solenn Duplessy

L’intelligence artificielle (IA) mute rapidement dans le domaine de la santé, à l'heure de l'apprentissage profond et des IA génératives. Concernant l'analyse de l'image médicale, Il convient de distinguer deux situations d'emploi des algorithmes selon Irène Buvat, physicienne et spécialiste en imagerie moléculaire par TEP à l'institut Curie. Premier cas de figure : l'IA qui automatise des tâches fastidieuses. « Ça marche déjà bien et ça va être plus fréquemment utilisé, parce que ça permet d'apporter une solution à la pénurie de radiologues », assure la physicienne. En permanence des soins, la nuit ou dans un contexte d’urgence, ces logiciels apportent déjà un « filet de sécurité » aux radiologues, observe Alexandre Ben Cheikh, radiologue pour la plateforme de téléradiologie Imadis.

Des outils d’automatisation performants

Cette première catégorie de produits touche notamment l'interprétation des images, la détection d'anomalies et la réalisation de mesures sur les examens : « Par ex

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Solenn Duplessy

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12 Sep

16:00

La biopsie pulmonaire percutanée guidée par ultrasons (US-PLB) sur les patients pédiatriques serait sans rayonnement, sûre et précise d’après des chercheurs de l’hôpital de Beijing (Chine). Selon l’analyse de cohorte rétrospective menée sur 34 patients, l’US-PLB offrirait des conseils « critiques pour la prise de décision clinique ».  

13:29

Chez les patients atteints d'accident vasculaire cérébrale ischémique aigu, subissant une thrombectomie mécanique, mieux prévoir le risque de recanalisation futile serait possible grâce à deux marqueurs d'imagerie : Le scanner sans contraste et l'angioscanner. Selon l’étude parue dans Springer Nature, l’intégration d’un nomogramme grâce à ses données permettrait de faciliter la prise de décision thérapeutique.  

7:18

Jean-Philippe Masson, président de la FNMR, a reçu dans son centre d'imagerie à Carcassonne, le ministre chargé de la Santé et de l’accès aux soins, Yannick Neuder pour évoquer les déserts radiologiques et le protocole proposé par la CNAM. La FNMR a réaffirmé son opposition aux baisses tarifaires prévues et insisté sur la nécessité de mesures de pertinence, annonce la fédération sur le réseaux social Linkedin.
11 Sep

15:00

La reconstruction compensée en mouvement améliorerait « significativement » la qualité subjectives des images en réduisant les artefacts en angioscanner coronaire (CCTA) comparée à la reconstruction standard à 78 % d'intervalle RR. Une technique qui permet, selon l'étude retrospective, une meilleur interprétabilité de l'image diagnostic chez les patients orientés pour CCTA et ce dans la plupart des fréquences cardiaques et des grands vaisseaux (moins de 1,5 mm).
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