Les habitants des Antilles françaises auront bientôt accès à la TEP-TDM près de chez eux. Des appareils, associés à des cyclotrons vont en effet être installés en Guadeloupe et en Martinique.
En septembre pour la Guadeloupe
En Guadeloupe, le Centre d’imagerie moléculaire « Cyclotron » (CIMGUA/Cyclotron) sera installé aux Abymes. Le chantier a démarré à la rentrée 2016. La livraison est prévue pour la fin juillet 2017, annonce le conseil régional. Une période de préqualification, entre septembre et octobre, doit permettre au centre d’être opérationnel. « 1 700 cas de cancers y seront diagnostiqués chaque année », précise la chaîne de télévision publique Guadeloupe 1ère.
En 2018 pour la Martinique
La Martinique voisine développe un projet similaire. Le 16 janvier 2017, la Collectivité territoriale (CTM) et le centre hospitalier universitaire de Martinique ont signé une convention de financement du cyclotron. Le complexe sera installé sur le site de la Meynard, et accueillera le cyclotron, le laboratoire de radiochimie et le service de médecine nucléaire. « Il devrait être opérationnel en décembre 2018 », annonce le site de la CTM. Le cyclotron sera capable de produire des isotopes pour toutes les îles de la Caraïbe. La collectivité finance son achat et la construction du bâtiment qui doit l’abriter. Coût : 11,6 millions d’euros. L’État paye la TEP-TDM.
Une longue polémique
Actuellement, les patients de la zone qui doivent passer un examen de TEP-TDM doivent se rendre en métropole. Les plans cancers successifs prévoyaient de remédier à cette situation, dénoncée comme une injustice. Problème : la Guadeloupe et la Martinique avaient chacun leur projet. La polémique a enflé jusqu’à ce que le président François Hollande himself y mette fin. En 2015, lors d’une visite sur place, il a annoncé que chaque île aurait son cyclotron et sa TEP-TDM.
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