Litige

« Imapôle est un mauvais exemple pour le combat mené contre la financiarisation »

Le 12 septembre dernier, le Conseil d’État a suspendu pour la seconde fois la décision de radiation de la société d’imagerie médicale lyonnaise Imapôle. Le radiologue Reza Etessami, responsable de la structure, et ses conseils Julie Vern Cesano-Gouffrant et Gilles Bigot, détaillent les circonstances de cette suspension et livrent leur analyse de ce dossier. Entretien réalisé le 17 septembre 2024.

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Le 02/10/24 à 13:00, mise à jour le 02/10/24 à 15:26 Lecture 9 min.

Le 12 septembre dernier, le Conseil d’État a suspendu pour la seconde fois la décision de radiation de la société d’imagerie médicale lyonnaise Imapôle. En photo, le radiologue Reza Etessami (au centre), responsable de la structure, et ses conseils Julie Vern Cesano-Gouffrant (à gauche) et Gilles Bigot (à droite). D. R.

Docteur Imago / Quelle a été votre réaction à la décision du Conseil d’État de suspendre la radiation de votre société ? Reza Etessami / C’est un vrai soulagement. Cela fait presque deux ans que nous subissons une pression constante. C’est particulièrement difficile à supporter car nous sommes des médecins. Il est difficile de garder son calme et sa concentration, et surtout l’envie d’aider nos patients avec une telle épée de Damoclès permanente. L’équipe a vraiment souffert et reste très angoissée. Ce qui nous a marqués, c’est l’évolution un peu malsaine et déviante de la procédure. En réalité, quand on regarde dans le détail, c’est un point de droit. Aujourd’hui, nous avons le sentiment d’avoir été blanchis et confortés dans notre droit. La magistrate qui a jugé notre affaire a eu la volonté de s’emparer des points de droit, principalement sur le fond, en tranchant sur la validité et la conformité de notre montage financier à la législation française en vigueur actuellement.

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Auteurs

Carla Ferrand

Discussion

2 commentaires

Commenter cet article
  1. Philippe CoquelLe site spécialisé en capital investissement CFNEWS permet d'avoir un éclairage différent ,beaucoup plus équilibré et réaliste.
    Il y a 5 mois
  2. Philippe CoquelDécidément certains n ont pas de chances avec le timing de publication des articles. En juillet c'etait le president de l' URLEM et le renoncement d'Antin. Aujourd'hui hui c'est Imapole qui se rejouit du non- evenement du 12 septembre et qui est à nouveau radié. Entre temps le rapport du Sénat parfaitement documenté et argumenté est paru Il ne reste plus que les décrets de l'ordonance Vivement le Conseil d 'Etat et une décision de fond éclairée par la jurisprudence sur les sociétés de vétérinaire
    Il y a 5 mois

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