Paroles de jeunes radiologues

« Je garderai pour sûr un pied à l’hôpital »

Dans le cadre de son dossier sur la réforme du diplôme d'études spécialisées, Docteur Imago a rencontré des docteurs juniors et des jeunes radiologues tout juste sortis de l'internat pour recueillir leur ressenti sur leur formation et leurs aspirations pour l'avenir. Quentin Laferté est en deuxième année d'option radiologie interventionnelle avancée. Il restera proche de l'hôpital, qui lui offre les moyens de pratiquer sa spécialité.

icon réservé aux abonnésArticle réservé aux abonnés
Le 23/01/23 à 16:00, mise à jour le 11/09/23 à 13:23 Lecture 1 min.

« Même si l’interventionnel se développe dans le secteur privé, c’est à l’hôpital – en fait dans les CHU – qu’il y a les organisations et les plateaux techniques qui permettent de pratiquer la RI », estime Quentin Laferté. D. R.

Quentin Laferté est Docteur Junior au CHU d’Amiens Picardie, en deuxième et dernière année d’option radiologie interventionnelle avancée (RIA). Un choix qui lui permet d’exprimer son rôle de soignant : « Cela apporte un plus de pouvoir être acteur direct de la prise en charge du patient », apprécie-t-il. À Amiens, la maquette de l’option RIA alloue au moins 50 % de l’emploi du temps des internes à l’interventionnel sur deux ans. « Concrètement, je passe 60 % en interventionnel et 40 % en imagerie diagnostique », évalue Quentin Laferté. Parmi les trois surspécialités de RI, sa préférence va vers l’oncologie ; « Je m’intéresse en particulier aux applications digestives. Il y a beaucoup de modalités comme la thermo-ablation ou la chimio-embolisation, etc. »

« On peut faire toute l'activité que l'on veut »

Pour leurs activités diagnostiques, les internes de RIA doivent choisir une surspécialité. Quentin Laferté a opté pour l’imagerie ostéoarticulaire. La formation satisfait-elle le jeune méd

Il vous reste 54% de l’article à lire

Docteur Imago réserve cet article à ses abonnés

S'abonner à l'édition
  • Tous les contenus « abonnés » en illimité
  • Le journal numérique en avant-première
  • Newsletters exclusives, club abonnés

Abonnez-vous !

Docteur Imago en illimité sur desktop, tablette, smartphone, une offre 100% numérique

Offre mensuelle 100 % numérique

23 €

par mois

S’abonner à Docteur Imago

Auteurs

Jérome Hoff

Rédacteur en chef adjoint BOM Presse Clichy

Voir la fiche de l’auteur

Discussion

Aucun commentaire

Laisser un commentaire

Le fil Docteur Imago

20 Juin

13:30

L'embolisation de l'artère méningée moyenne avec des microparticules pour prévenir la récidive des hématomes sous-duraux chroniques chez les patients déjà traités par chirurgie ne fait pas mieux que la prise en charge standard, selon une étude randomisée multicentrique française (342 patients) parue dans le JAMA. Le professeur de radiologie Laurent Spelle avait déjà indiqué dans nos colonnes des résultats préliminaires négatifs pour cette étude.

7:30

50 personnes ont participé au RI challenge avec 368 posts LinkedIn, a annoncé Mehdi Lebbadi, co-organisateur du défi dédié à mettre en avant la radiologie interventionnelle, que nous avions interrogé à ce sujet. Ces posts ont généré 19 422 « likes », et sont apparus plus de 500 000 fois à l'écran d'utilisateurs LinkedIn. « J'organise actuellement la même chose à l'échelle européenne, juste avant le congrès du CIRSE [la Société européenne de radiologie cardiovasculaire et interventionnelle, NDLR] mi-septembre. L'enthousiasme est déjà palpable », se réjouit le praticien.
19 Juin

16:00

Le post-traitement 3D améliore la qualité des image, l’analyse des lésions, la planification de l’autopsie et les rapports médico-légaux, selon une étude publiée dans Diagnostic and interventional imaging. Les développements en cours dans les scanners à ultra-haute résolution, les scanners à comptage photonique et les outils d’IA offrent des pistes prometteuses pour améliorer davantage l’imagerie tridimensionnelle dans les applications médico-légales.
Docteur Imago

GRATUIT
VOIR