En 2017, 5 091 348 Françaises âgées de 50 à 74 ans ont reçu une invitation au dépistage organisé du cancer du sein. 49,9 % y ont participé, contre 50,3 % sur la campagne 2016-2017, note l’Institut national du cancer (INCA) dans un document diffusé le 4 février. « Cette baisse légère mais incontestable se poursuit depuis trois ou quatre ans, remarque Frédéric de Bels, le responsable du département dépistage à l’INCA. Parmi les raisons, on retrouve des motifs communs à l’ensemble des dépistages, c’est-à-dire des personnes asymptomatiques qui ne se sentent pas concernées ou qui ont peur du résultat. Ce n’est pas propre à la France. »
Informer les patientes et remobiliser les médecins
Comment inverser la tendance ? « Il faut prendre le temps de convaincre les femmes, de renouveler l’information, d’expliquer, mais aussi de remobiliser les médecins traitants, avance Frédéric de Bels. Il y a des efforts à faire en matière de maintien de la qualité du dispositif. Les gens pensent souvent que le
Discussion
Aucun commentaire
Commenter cet article