Crise sanitaire

La rentrée de la Covid-19 sous haute surveillance

Alors que l’épidémie de Covid-19 montre des signes de regain depuis fin août, les services d’imagerie restent à l’affût des prémices d’une seconde vague. Les personnels comptent sur leur expérience et leur organisation pour faire face.

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Le 18/09/20 à 7:00, mise à jour hier à 15:13 Lecture 5 min.

Les services d'imagerie restent sur le qui-vive alors que se profile l'amorce d'une seconde vague de Covid-19. © Benjamin Bassereau

Après une accalmie au cœur de l’été, l’épidémie de Covid-19 repart à la hausse. Les chiffres régulièrement publiés par Santé Publique France laissent entrevoir l’amorce d’une seconde vague. Mais difficile aujourd’hui de parier sur son intensité.

Une hausse des cas positifs

Depuis le 24 août, le nombre de cas positifs dépistés chaque jour a passé la barre des 6000, pour atteindre un pic le 7 septembre avec 11 292 malades recensés. À titre indicatif, l’organisme a comptabilisé 7 909 cas positifs en France sur la journée du 11 septembre, dont 612 dans le département des Bouches-du-Rhône, 558 dans le Nord, 481 à Paris, 434 dans le Rhône et 328 en Gironde. Le même jour, le taux d’incidence pour 100 000 habitants était de 81 pour la France entière, avec les plus forts taux enregistrés en Guadeloupe (227,4), dans les Bouches-du-Rhône (203,9) et dans le Rhône (168,7). Au 16 septembre, 5 800 patients COVID+ étaient hospitalisés en France, dont 796 se trouvaient en réanimation. Rappelons qu’au moi

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Auteurs

Carla Ferrand

Journaliste cheffe de rubrique

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