Pratiques radiologiques

La téléradiologie, née pour durer

Si elle s’est développée en première intention pour la permanence des soins, la téléradiologie est utilisée également pour l’activité programmée et la continuité des soins dans certains territoires en mal de radiologues. Désormais solidement ancrée dans les pratiques, elle est devenue un outil majeur dans l’accès aux soins et aux surspécialités.

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Le 28/01/25 à 15:00, mise à jour le 06/02/25 à 15:19 Lecture 7 min.

La téléradiologie est implantée en France depuis près de 20 ans. Qu’elle soit réalisée par des opérateurs privés ou par les établissements, elle a trouvé sa place dans le paysage de l’imagerie médicale. Son enracinement dans les pratiques est croissant et dépasse largement les frontières de la permanence des soins (PDS).

3 millions d’actes par an

« Nous sommes dans un contexte de déploiement rapide du numérique en santé et l’imagerie médicale est en pointe car c’est l’une des premières spécialités médicales à s’être emparée du sujet », analyse Olivier Babinet, expert numérique en santé au sein de l'Agence nationale de la performance sanitaire (ANAP). Selon lui, le déploiement de la téléradiologie est « un succès indiscutable » dans le domaine de la télémédecine : « Pour faire face à l’inégalité d’accès à l’imagerie dans les territoires sous-dotés, il y a aujourd’hui plus de 500 établissements de santé, notamment publics, qui ont totalement ou partiellement adopté la téléradiolo

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Auteurs

Carla Ferrand

Journaliste cheffe de rubrique

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21 Nov

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Des chercheurs ont examiné l’association entre la charge allostatique (AL), un indicateur de dysrégulation physiologique liée au stress, et la présence de pathologie maligne lors de biopsies mammaires guidées par imagerie. Les résultats suggèrent qu’une AL plus élevée est liée à un risque accru de pathologie maligne, ce qui pourrait guider des stratégies de dépistage personnalisées, indique une étude publiée dans JACR.

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L’IRM rapide avec la reconstruction par apprentissage profond (DLR) améliore la qualité d’image et la précision diagnostique pour l’appendicite complexe par rapport à l’IRM non DLR et à la tomographie par contraste, offrant une alternative précieuse pour les patients sensibles aux radiations. (Étude).

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