Pratiques radiologiques

La téléradiologie, née pour durer

Si elle s’est développée en première intention pour la permanence des soins, la téléradiologie est utilisée également pour l’activité programmée et la continuité des soins dans certains territoires en mal de radiologues. Désormais solidement ancrée dans les pratiques, elle est devenue un outil majeur dans l’accès aux soins et aux surspécialités.

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Le 28/01/25 à 15:00, mise à jour le 06/02/25 à 15:19 Lecture 7 min.

La téléradiologie est implantée en France depuis près de 20 ans. Qu’elle soit réalisée par des opérateurs privés ou par les établissements, elle a trouvé sa place dans le paysage de l’imagerie médicale. Son enracinement dans les pratiques est croissant et dépasse largement les frontières de la permanence des soins (PDS).

3 millions d’actes par an

« Nous sommes dans un contexte de déploiement rapide du numérique en santé et l’imagerie médicale est en pointe car c’est l’une des premières spécialités médicales à s’être emparée du sujet », analyse Olivier Babinet, expert numérique en santé au sein de l'Agence nationale de la performance sanitaire (ANAP). Selon lui, le déploiement de la téléradiologie est « un succès indiscutable » dans le domaine de la télémédecine : « Pour faire face à l’inégalité d’accès à l’imagerie dans les territoires sous-dotés, il y a aujourd’hui plus de 500 établissements de santé, notamment publics, qui ont totalement ou partiellement adopté la téléradiolo

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Auteurs

Carla Ferrand

Journaliste cheffe de rubrique

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12 Sep

16:00

La biopsie pulmonaire percutanée guidée par ultrasons (US-PLB) sur les patients pédiatriques serait sans rayonnement, sûre et précise d’après des chercheurs de l’hôpital de Beijing (Chine). Selon l’analyse de cohorte rétrospective menée sur 34 patients, l’US-PLB offrirait des conseils « critiques pour la prise de décision clinique ».  

13:29

Chez les patients atteints d'accident vasculaire cérébrale ischémique aigu, subissant une thrombectomie mécanique, mieux prévoir le risque de recanalisation futile serait possible grâce à deux marqueurs d'imagerie : Le scanner sans contraste et l'angioscanner. Selon l’étude parue dans Springer Nature, l’intégration d’un nomogramme grâce à ses données permettrait de faciliter la prise de décision thérapeutique.  

7:18

Jean-Philippe Masson, président de la FNMR, a reçu dans son centre d'imagerie à Carcassonne, le ministre chargé de la Santé et de l’accès aux soins, Yannick Neuder pour évoquer les déserts radiologiques et le protocole proposé par la CNAM. La FNMR a réaffirmé son opposition aux baisses tarifaires prévues et insisté sur la nécessité de mesures de pertinence, annonce la fédération sur le réseaux social Linkedin.
11 Sep

15:00

La reconstruction compensée en mouvement améliorerait « significativement » la qualité subjectives des images en réduisant les artefacts en angioscanner coronaire (CCTA) comparée à la reconstruction standard à 78 % d'intervalle RR. Une technique qui permet, selon l'étude retrospective, une meilleur interprétabilité de l'image diagnostic chez les patients orientés pour CCTA et ce dans la plupart des fréquences cardiaques et des grands vaisseaux (moins de 1,5 mm).
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