Décret d'actes

Le radiothérapeute surveillera le manip si la fraction dépasse 8 grays

Un arrêté paru le 31 janvier fixe à 8 grays le seuil en deçà duquel les manipulateurs en radiothérapie peuvent délivrer une fraction de traitement sans qu’un médecin ne les surveille directement. Ce dernier doit néanmoins être en mesure d’intervenir rapidement.

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Le 06/03/17 à 16:00, mise à jour hier à 15:26 Lecture 2 min.

Si la fraction délivrée dépasse 8 gray, c'est surveillance obligatoire par le médecin. © Benjamin Bassereau

Les manips en radiothérapie savent désormais à partir de quelle dose de fraction ils devront travailler sous la surveillance d’un médecin : 8 grays. Le ministère des Affaires sociales et de la santé a fixé cette limite dans un arrêté signé le 12 janvier 2017 et publié au Journal officiel du 31 janvier. « Lors de la mise en œuvre d'une radiothérapie hypofractionnée, le seuil par fraction au-delà duquel la présence du médecin mentionné à l'article R. 4351-1 du code de la santé publique est obligatoire est fixé à 8 grays », dit le texte.

Un arrêté prévu par le décret d’actes

Cet arrêté était annoncé par le décret n° 2016-1672 du 5 décembre 2016 relatif aux actes et activités réalisés par les manipulateurs d’électroradiologie médicale, le fameux « décret d’actes ». Il a en effet introduit dans le Code de la santé publique l’article R. 4351-2-3, qui prévoit que le manipulateur est habilité à participer, « sous la responsabilité et en présence du médecin […] en application d'un protocole écrit

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Auteurs

Jérome Hoff

Rédacteur en chef adjoint BOM Presse Clichy

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