DOCS dans le Vaucluse

Les difficultés d’un territoire semi-rural face à la baisse du nombre de centres de mammographie

Entre 2002 et 2024, le nombre de centres de mammographie agréés a été divisé par trois dans le département semi-rural du Vaucluse. Multifactorielle, cette situation entraîne une modification de la prise en charge des patients, désormais soumis à des délais plus longs et à des dépistages plus éloignés de leur domicile.

icon réservé aux abonnésArticle réservé aux abonnés
Le 27/01/25 à 7:00 Lecture 4 min.

« Le Vaucluse a quelques zones urbaines, où les citadins avaient pris l'habitude de ne pas trop se déplacer pour aller à un rendez-vous médical, analyse Claude Pierre Gautier. Maintenant, ils doivent accepter de devoir plus se déplacer, et attendent plus longtemps pour leur créneau de dépistage : 3 ou 4 mois en s'y prenant bien, et jusqu'à 18 mois dans un cabinet. » D. R.

Après 20 ans d'existence en France, le dépistage organisé du cancer du sein (DOCS) a muté au rythme du regroupement des radiologues et de la baisse d'attractivité du modèle traditionnel du petit cabinet libéral isolé. Département semi-rural associant zones urbaines moyennes et campagnes isolées, le Vaucluse fournit un exemple frappant de cette évolution. De 2002 à 2024, le nombre de centres de radiologie agréés pour les mammographies y est passé de 27 à 9.

« Ce n'est plus possible de s'installer seul »

« Les causes de cette baisse du nombre de centres agréés sont complexes et multiples, explique Claude Pierre Gautier, gynécologue et médecin coordinateur régional au centre régional de coordination des dépistages des cancers Sud Provence Alpes-Côte d'Azur. Ce n'est plus possible intellectuellement pour un médecin de s'installer seul dans une petite ville de 15 000 habitants, remarque-t-il. On observe un phénomène général de concentration en médecine libérale, où les praticiens préfèren

Il vous reste 82% de l’article à lire

Docteur Imago réserve cet article à ses abonnés

S'abonner à l'édition
  • Tous les contenus « abonnés » en illimité
  • Le journal numérique en avant-première
  • Newsletters exclusives, club abonnés

Abonnez-vous !

Docteur Imago en illimité sur desktop, tablette, smartphone, une offre 100% numérique

Offre mensuelle 100 % numérique

23 €

par mois

S’abonner à Docteur Imago

Discussion

Aucun commentaire

Laisser un commentaire

Le fil Docteur Imago

13:17

Dans une méta-analyse incluant sept études, des données montrent que le poids total et la surface corporelle sont les meilleurs prédicteurs de l’amélioration hépatique au scanner avec contraste, contrairement au poids maigre.

7:18

L’administration de glucagon et d’hyoscine-butylbromure ainsi que le volume de la vessie, n’ont montré aucune association significative avec les artefacts de mouvement lors de l’IRM prostatique T2W. De fait l’utilisation régulière d’antispasmodiques et le vidage de la vessie peuvent être reconsidérés lors de l’IRM prostatique, indique une revue systématique qui souligne la nécessité de stratégies de dosage personnalisées en scanner avec contraste amélioré.

7:30

Une étude a quantifié l'ampleur et l'évolution de l'utilisation des produits de contraste chez les bénéficiaires du programme Medicare aux États-Unis (environ 13,5 milliards de mL administrés entre 2011 et 2024). Elle montre également qu'une catégorie d'examens d'imagerie représente la majeure partie de ce volume.
Docteur Imago

GRATUIT
VOIR