Que peut faire, que doit faire un radiologue lors d’un attentat ? Ce 28 février 2018, au Congrès européen de radiologie (ECR), Sujit Vaidya, radiologue consultant au London Bridge Hospital de Londres, s’est interrogé sur le rôle des spécialistes en imagerie médicale lors de ces catastrophes. Selon lui, il n’a qu’un seul but : sauver le maximum de vies.
L’hôpital fait avec les moyens du bord
En prenant l’exemple de Londres (11 morts et au moins 48 blessés le 3 juin 2017), il a identifié cinq phases dans la gestion hospitalière d’un attentat terroriste. D’abord le chaos, où dominent l’arrivée des premières victimes et l’absence de communication. « La première victime arrive dans les 30 minutes, et 50 % des blessés arrivent une heure après l’événement », explique-t-il. Ensuite, c’est la phase de prise en charge : l’hôpital fait avec les moyens du bord pour traiter les patients. Puis vient la phase de consolidation, où tous les blessés ont été reçus. Plusieurs semaines sont nécessaires pour
Discussion
Aucun commentaire
Commenter cet article