Pratiques professionnelles

L’éthique du dépistage s’invite au congrès RAD 25

À l’occasion du congrès Radiologie aujourd’hui et demain, Catherine Adamsbaum, professeure émérite de radiologie, s’est intéressée aux questions éthiques qui entourent les dépistages. Adhésion, incidentalomes, surdiagnostic ou surtraitement… Autant de points qui appellent à des réflexions collectives de la part des praticiens.

icon réservé aux abonnésArticle réservé aux abonnés
Le 25/06/25 à 7:00 Lecture 6 min.

La réflexion sur le dépistage se complique quand on considère les découvertes fortuites, par exemple dans le cadre du dépistage du cancer du poumon (photo d'illustration). © Carla Ferrand

Acte médical qui s’adresse à un sujet et non à un patient, le dépistage radiologique a un statut singulier et nécessite une réflexion éthique particulière. C’est sur ces aspects éthiques du dépistage qu’est intervenue Catherine Adamsbaum, référente du groupe éthique de la Société française de radiologie (SFR), lors du congrès Radiologie aujourd’hui et demain (RAD 25), organisé le 16 mai dernier à Angers (49).

Une réflexion « au quotidien » qui précède la déontologie

Pour commencer, elle a rappelé la définition de l’éthique, en la distinguant de la morale et de la déontologie. La morale fixe des règles et se veut normative au sujet de ce qui est bien et mal, tandis que la déontologie « est l’ensemble des règles et des devoirs qui régissent une profession », à l’image de la déontologie médicale. C’est justement ce cadre déontologique que permet d’interroger l’éthique, une réflexion ouverte et non prescriptive qui poursuit « une démarche éminemment collective, active et évolutive, affirme C

Il vous reste 89% de l’article à lire

Docteur Imago réserve cet article à ses abonnés

S'abonner à l'édition
  • Tous les contenus « abonnés » en illimité
  • Le journal numérique en avant-première
  • Newsletters exclusives, club abonnés

Abonnez-vous !

Docteur Imago en illimité sur desktop, tablette, smartphone, une offre 100% numérique

Offre mensuelle 100 % numérique

23 €

par mois

S’abonner à Docteur Imago

Auteurs

François Mallordy

Journaliste rédacteur spécialisé

Voir la fiche de l’auteur

Bibliographie

  1. Adamsbaum C, Bloch I, Champsaur P, et al (2025) Intelligence artificielle et imagerie opportuniste – enjeux et points de vigilance. Journal d’imagerie diagnostique et interventionnelle, 8 (3) : 155-159. https://doi.org/10.1016/j.jidi.2025.01.003.
  2. Bloch I (2024) Intelligence artificielle et diagnostic médical, quels enjeux éthiques ? Limites et fantasmes, le point de vue du chercheur. Journal d’imagerie diagnostique et interventionnelle, 8 (1) : 45-48. https://doi.org/10.1016/j.jidi.2024.09.004.

Discussion

Aucun commentaire

Laisser un commentaire

Le fil Docteur Imago

12 Sep

16:00

La biopsie pulmonaire percutanée guidée par ultrasons (US-PLB) sur les patients pédiatriques serait sans rayonnement, sûre et précise d’après des chercheurs de l’hôpital de Beijing (Chine). Selon l’analyse de cohorte rétrospective menée sur 34 patients, l’US-PLB offrirait des conseils « critiques pour la prise de décision clinique ».  

13:29

Chez les patients atteints d'accident vasculaire cérébrale ischémique aigu, subissant une thrombectomie mécanique, mieux prévoir le risque de recanalisation futile serait possible grâce à deux marqueurs d'imagerie : Le scanner sans contraste et l'angioscanner. Selon l’étude parue dans Springer Nature, l’intégration d’un nomogramme grâce à ses données permettrait de faciliter la prise de décision thérapeutique.  

7:18

Jean-Philippe Masson, président de la FNMR, a reçu dans son centre d'imagerie à Carcassonne, le ministre chargé de la Santé et de l’accès aux soins, Yannick Neuder pour évoquer les déserts radiologiques et le protocole proposé par la CNAM. La FNMR a réaffirmé son opposition aux baisses tarifaires prévues et insisté sur la nécessité de mesures de pertinence, annonce la fédération sur le réseaux social Linkedin.
11 Sep

15:00

La reconstruction compensée en mouvement améliorerait « significativement » la qualité subjectives des images en réduisant les artefacts en angioscanner coronaire (CCTA) comparée à la reconstruction standard à 78 % d'intervalle RR. Une technique qui permet, selon l'étude retrospective, une meilleur interprétabilité de l'image diagnostic chez les patients orientés pour CCTA et ce dans la plupart des fréquences cardiaques et des grands vaisseaux (moins de 1,5 mm).
Docteur Imago

GRATUIT
VOIR