Projets régionaux de santé

« Nous aurions aimé qu’il y ait une harmonisation sur l’ensemble des régions »

Présentés fin 2023, les nouveaux projets régionaux de santé dans lesquels les ARS fixent leurs ambitions quinquennales en matière d’équipements et d’activité d’imagerie médicale sont marqués par une certaine hétérogénéité. Une situation qui peut créer des difficultés, selon Éric Chavigny, vice-président délégué de la FNMR.

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Le 14/05/25 à 7:00 Lecture 4 min.

« Dans chaque ARS et dans chaque région, le G4 discute avec les responsables de l’offre d’imagerie pour améliorer les PRS. » © Carla Ferrand

Docteur Imago / Quel est le bilan des projets régionaux de santé (PRS) ?

Éric Chavigny / Les PRS sont assez hétérogènes car chaque agence régionale de santé (ARS) interprète différemment la réforme du régime des autorisations des équipements lourds. Pourtant, nous aurions aimé qu’il y ait une harmonisation sur l’ensemble des régions. La FNMR et le G4 ont demandé plusieurs fois une circulaire de la Direction générale de l’offre de soins (DGOS) qui donnerait des recommandations pratiquement opposables mais elle n’est jamais venue. La DGOS a préféré laisser chaque ARS interpréter les autorisations à sa façon, ce qui peut générer quelques complications.

D. I. / Quels sont les enjeux autour du nouveau régime des autorisations ?

E. C. / Le premier enjeu pour les ARS était d’anticiper la croissance du nombre de machines installées, qui se fera désormais de manière pratiquement automatique puisque chaque structure titulaire d’une autorisation pour un site géographique pourra installer jusqu’à tro

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Notes

1. Modèle d’organisation dans lequel les radiologues libéraux travaillent en collaboration étroite avec les médecins généralistes et/ou les hôpitaux pour la prise ne charge des patients, notamment en soins non programmés.

Auteurs

Solenn Duplessy

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