Dépistage du cancer du sein

« Il faut être plus exigeant sur la qualité des mammographes »

Dans son rapport sur le dépistage des cancers, l’IGAS relève des insuffisances sur la prise en compte de la qualité d’image des mammographes du parc français. Brigitte Seradour, présidente de l’association nationale des CRCDC, analyse les causes et les conséquences de cette problématique.

icon réservé aux abonnésArticle réservé aux abonnés
Le 02/09/22 à 7:00, mise à jour le 11/09/23 à 13:23 Lecture 7 min.

« En France, les protocoles ont moins de restrictions et laissent passer des machines qui ne passeraient pas le contrôle qualité avec les mêmes résultats dans d’autres pays européens », constate Brigitte Seradour. © Jean-Marie Huron/Editing Serv

Docteur Imago / Dans son rapport sur le dépistage organisé des cancers, l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS) mentionne que la valeur de la qualité de l’image en mammographie a été abaissée au niveau « acceptable », alors qu’elle était antérieurement au niveau « souhaitable ». Pourquoi ce changement ?

Brigitte Seradour / Les protocoles de contrôle qualité choisis par l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) en France n’ont pas permis d’atteindre le niveau des pays qui appliquent le protocole européen EUREF. En France, l’ANSM n’a pas voulu se conformer au protocole in extenso, mais seulement s’en inspirer en créant un protocole franco-français. Si l’on suivait le protocole de l’EUREF, le niveau sur lequel il faudrait se baser pour évaluer les nouveaux mammographes serait « souhaitable ». Pour accepter un système à l’étranger, on teste la qualité d’image sur des cas cliniques, ce ne sont pas seulement des contrôles qualité industriels. Les Pays-Bas, le Royaume-Uni

Il vous reste 90% de l’article à lire

Docteur Imago réserve cet article à ses abonnés

S'abonner à l'édition
  • Tous les contenus « abonnés » en illimité
  • Le journal numérique en avant-première
  • Newsletters exclusives, club abonnés

Abonnez-vous !

Docteur Imago en illimité sur desktop, tablette, smartphone, une offre 100% numérique

Offre mensuelle 100 % numérique

23 €

par mois

S’abonner à Docteur Imago

Auteurs

Carla Ferrand

Journaliste cheffe de rubrique

Voir la fiche de l’auteur

Discussion

Aucun commentaire

Laisser un commentaire

Le fil Docteur Imago

09 Mai

16:00

La start-up Chipiron vient de boucler une nouvelle levée de fonds de 15 millions d'euros pour terminer la R & D de sa technologie d'IRM ultra bas champ, rapporte L'Usine digitale. Selon le média, cette levée de fonds permettra notamment de fabriquer un troisième prototype et démarrer des essais cliniques, pour viser une future commercialisation d'abord aux États-Unis, puis en Europe. Il y a deux ans, le cofondateur de Chipiron avait confié à Docteur Imago ses objectifs pour développer une IRM à 1 mT.

13:30

Un nouveau centre d'imagerie médicale a ouvert le lundi 5 mai à Neufchâtel-en-Bray (76), selon le média en ligne actu.fr. Résultant du déménagement d'un cabinet dans de nouveaux locaux, ce changement s'accompagne de l'installation de nouvelles modalités, scanner et IRM.

7:30

La société australienne Telix Pharmaceuticals a annoncé le 29 avril avoir obtenu de l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) l'autorisation de mise sur le marché (AMM) en France de son agent de TEP Illuccix®(kit pour la préparation de 68Ga-PSMA-11) pour la détection et la localisation de lésions positives au PSMA chez des patients adultes souffrant de cancer de la prostate (indications précisées dans le communiqué ci-joint).
07 Mai

16:00

La clinique de l’Estrée à Stains (93) s'est dotée d'une IRM à champ ouvert, annonce le groupe Elsan (communiqué).
Docteur Imago

GRATUIT
VOIR