Mammobile

« La question est de savoir si on a envie de mettre des moyens pour faire perdurer la qualité du dépistage »

Fin 2024, la Société d’imagerie de la femme (SIFEM) a publié son avis sur le recours aux mammobiles dans le cadre du dépistage du cancer du sein. Foucauld Chamming’s, radiologue à l’Institut Bergonié de Bordeaux et secrétaire général adjoint de la SIFEM, revient sur les réserves de la société concernant ces dispositifs, à l’heure où l’évolution du dépistage organisé est au cœur des réflexions.

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Le 17/04/25 à 7:00, mise à jour le 22/04/25 à 17:17 Lecture 4 min.

« Nous avons créé un groupe de travail avec la SIFEM et la SFSPM, et nous sommes en train de rédiger un document d'information sur la position de nos sociétés sur le dépistage organisé pour imaginer des axes de modernisation et répondre aux problématiques actuelles », indique Foucauld Chamming's. D. R.

Docteur Imago / Quelle est l’intention de la SIFEM en publiant un avis sur les mammobiles ?

Foucauld Chamming’s / Il y a une prise de position sur ces dispositifs. Nous avons créé un groupe de travail avec la SIFEM et la SFSPM (Société française de sénologie et de pathologie mammaire, NDLR) qui est centré sur l’avenir du dépistage organisé. Nous sommes en train de rédiger un document d’information sur la position de nos sociétés sur le dépistage, pour imaginer des axes de modernisation et répondre aux problématiques actuelles. Et à cette occasion, nous avons notamment échangé avec Marie-Christine Quertier, médecin coordinateur du CRCDC (Centre régional de coordination des dépistages des cancers, NDLR) de Normandie, qui nous a fait un retour d’expérience des mammobiles dans cette région.

D. I. ./ Qu'avez-vous tiré de cette discussion ?

F. C. / Ce qui en est ressorti, c’est que les mammobiles posent certains problèmes. S’il n’y a pas de radiologue dans les camions, il n’y a pas d’interpréta

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Auteurs

Carla Ferrand

Journaliste cheffe de rubrique

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