IRM injectée

Les produits de contraste gadolinés peuvent-ils se réinventer ?

Une session de l'ECR 2020 intitulée « MRI of the future » s'est intéressée aux innovations en matière d’agents de contraste gadolinés. Tandis que les chercheurs et les industriels tentent de développer de nouveaux produits, les radiologues renforcent l'optimisation et la justification de l'injection.

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Le 19/07/20 à 7:00, mise à jour aujourd'hui à 15:07 Lecture 3 min.

Pour continuer à utiliser les chélates de gadolinium, une solution serait de réduire la toxicité et donc de réduire la dose injectée (photo d'illustration). D. R.

Le 17 juillet, une session du Congrès européen de radiologie (ECR) 2020 sur le thème de « l’IRM du futur » s’est interrogée sur l’avenir des produits de contraste (PDC) à base de gadolinium. Pour Olivier Clément, chef du service d’imagerie de l’Hôpital européen Georges-Pompidou (Paris) et responsable du groupe de travail de la Société française de radiologie sur les agents de contraste (CIRTACI), ces derniers doivent se « réinventer ».

Un processus long et coûteux

« Actuellement, en France, 30 % des examens IRM sont injectés au gadolinium », indique l’intervenant. Le développement des PDC, explique-t-il, suit un déroulement très strict qui complexifie la mise sur le marché de nouveaux agents : « Ce sont des produits pharmaceutiques. Il faut donc beaucoup de temps entre l’identification du besoin médical et le lancement sur le marché. Le processus demande une dizaine d’années, ce qui est très long par rapport au rythme des innovations technologiques des machines IRM. » Il passe notamment

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Carla Ferrand

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