Haute Autorité de santé

« Rien n’autorise un radiologue à utiliser la tomosynthèse pour le dépistage organisé »

Michèle Morin Surroca et Annick Cohen-Akenine sont respectivement chef de service et chef de projet au sein du service évaluation économique et santé publique (SEESP) de la HAS. Pour Docteur Imago, elles décryptent les conclusions du premier volet de l’évaluation de la tomosynthèse par l’Autorité et reviennent sur l’utilisation actuelle de cette technique.

icon réservé aux abonnésArticle réservé aux abonnés
Le 27/01/20 à 8:00, mise à jour aujourd'hui à 15:15 Lecture 5 min.

Le second volet de l'évaluation de la mammographie par tomosynthèse dans le dépistage organisé devrait être publié courant 2021, annoncent Michèle Morin Surroca et Annick Cohen-Akenine © HAS

Docteur imago / Pourquoi la HAS étudie-t-elle le cas de la tomosynthèse ?

Michèle Morin Surroca / Cette évaluation s’inscrit dans la continuité de travaux menés notamment par l’Institut national du cancer (INCa). En 2015, ce dernier a formulé des propositions consensuelles sur la place et le déploiement de la mammographie par tomosynthèse dans le cadre du programme national de dépistage. Il a ensuite saisi la HAS, en 2017, pour qu’elle évalue à la fois la performance de la tomosynthèse et l’opportunité de l’intégrer dans le programme de dépistage organisé du cancer du sein pour les femmes à risque moyen. La HAS a choisi de travailler en deux volets : le premier fait l’état des lieux des données de la littérature sur la performance de la mammographie par tomosynthèse ; le second traitera des questions qui restent en suspens pour, in fine, statuer sur l’opportunité, ou pas, d’intégrer la tomosynthèse dans le dépistage du cancer du sein.

D. I. / La revue critique de la littérature, parue en

Il vous reste 87% de l’article à lire

Docteur Imago réserve cet article à ses abonnés

S'abonner à l'édition
  • Tous les contenus « abonnés » en illimité
  • Le journal numérique en avant-première
  • Newsletters exclusives, club abonnés

Abonnez-vous !

Docteur Imago en illimité sur desktop, tablette, smartphone, une offre 100% numérique

Offre mensuelle 100 % numérique

23 €

par mois

S’abonner à Docteur Imago

Auteurs

Carla Ferrand

Journaliste cheffe de rubrique

Voir la fiche de l’auteur

Discussion

Aucun commentaire

Laisser un commentaire

Le fil Docteur Imago

16 Juin

13:21

Nanox AI Ltd a reçu la certification de conformité européenne EU MDR CE pour HealthOST, une solution qui analyse les scanners de routine pour l’analyse de la santé osseuse. L'objectif est d’aider les cliniciens dans l’évaluation des maladies musculosquelettiques de la colonne vertébrale, telles que l’ostéoporose, annonce Imaging Technology News.

7:30

L'entreprise française Avicenna.AI a annoncé le 5 juin dans un communiqué l'obtention du marquage CE pour deux outils d'imagerie de la colonne vertébrale, CINA-VCF Quantix® et CINA-CSpine®.
13 Juin

16:00

Les patients attendant une thrombectomie pour occlusion d'un gros vaisseau devraient être positionnés avec la tête inclinée à 0° plutôt qu'à 30° pour assurer leur stabilité clinique et éviter leur détérioration, suggère un essai randomisé (N = 182 patients) publié dans JAMA Neurology.

13:30

Les résultats d’une étude publiée dans Neuroradiology démontrent les avantages d’une formation sur l’utilisation d’un moteur de recherche basé sur un grand modèle de langage (LLM). Des interventions éducatives même à faible effort sur les LLM ont amélioré la précision diagnostique des internes en radiologie en IRM cérébrale, « soulignant leur rôle potentiel dans les programmes de formation en radiologie ».
Docteur Imago

GRATUIT
VOIR