L’irruption de la Covid-19 au printemps 2020 a aussi perturbé la médecine nucléaire. Un sondage conduit par l’Association européenne de médecine nucléaire (EANM) évalue en détail les effets de la crise sanitaire sur l’activité dans les pays membres en 2020. 32 délégués de sociétés nationales, sur 39 sollicités, ont répondu en ligne à des questions sur l’impact sur les procédures diagnostiques et thérapeutiques, sur l’approvisionnement en radionucléides et médicaments radiopharmaceutiques, sur le flux de travail et sur la chronologie et le niveau des perturbations [1].
La scintigraphie plus que la TEP
Premier enseignement : dans le domaine du diagnostic, la scintigraphie a davantage souffert que la TEP. 26 pays témoignent ainsi d’une diminution du nombre de scintigraphies (de 25 % à 50 % pour 11 d’entre eux) contre 8 pour la TEP. Des résultats logiques, selon les rapporteurs du sondage, qui concluent que « des efforts ont été faits pour privilégier l’évaluation des patients atteints de ca
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