Scanner et IRM

Faut-il continuer à autoriser des équipements lourds supplémentaires ?

Le nouveau régime d'autorisation des équipements lourds va permettre d'enrichir le parc d'imagerie de nouvelles machines. Mais les médecins et manipulateurs seront-ils assez nombreux pour les exploiter et répondre aux besoins croissants de la population ? Trois responsables syndicaux analysent la situation.

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Le 23/06/23 à 15:00, mise à jour le 04/06/24 à 11:43 Lecture 5 min.

Le nouveau régime d'autorisation des EML ouvre la voie à une accélération des nouvelles installations (photo d'illustration). © Benjamin Bassereau

« Des organisations et des technologies peuvent nous permettre d’optimiser notre manière de travailler »

Éric Chavigny, radiologue libéral à Dax (40), représentant FNMR Nouvelle-Aquitaine

Oui, mais pas partout et pas n’importe comment ! La problématique est double. Il y a d'abord la question des besoins de santé, avec le vieillissement de la population et le suivi des maladies chroniques, mais aussi le dépistage du cancer du poumon qui arrive. Nous avons donc besoin de machines. De surcroît, nous sommes très en retard en matière d’équipements par rapport à beaucoup de pays européens. Il y a aussi une problématique de ressources humaines chez les manipulateurs radio et de démographie des radiologues pour laquelle nous faisons les frais du numerus clausus. Toutefois, nous avons aujourd’hui des organisations et des technologies qui peuvent nous permettre d’être plus efficients et d’optimiser notre manière de travailler : consoles, logiciels d’IA, téléradiologie, télé-expertise, etc.

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Notes

1. Selon l’arrêté du 16 septembre 2022, le site géographique détenteur d’une autorisation pourra installer un nombre maximal de trois EML, dont au moins un scanner et une IRM. Le directeur général de l’ARS peut autoriser une dérogation pour dépasser de seuil de trois EML si « la situation territoriale, le volume des actes, leur nature, ou la spécialisation de l’activité le justifient ». Dans ce cas, la limite est fixée à 18 EML.

Auteurs

Carla Ferrand

Journaliste cheffe de rubrique

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Discussion

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Le fil Docteur Imago

18 Avr

16:00

RECIST 1.1 reste la norme pour évaluer la réponse tumorale, notamment pour les métastases hépatiques après traitement systémique. Les modifications au scanner et en IRM suggérant une nécrose, une fibrose, des calcifications et une hémorragie, peuvent être utilisées comme indicateurs supplémentaires de la réponse tumorale.

15:44

Des chercheurs ont examiné pour la première fois les tendances temporelles chez les patients subissant régulièrement un examen de scanner. Ces derniers ont observé une modification des pratiques d’imagerie depuis 2020, avec un taux d’examens récurrents en baisse après 2020 et une dose efficace médiane qui a augmenté après 2020 par rapport à avant 2020. (Étude).

13:15

L'arrêté du 11 avril 2025 renouvelle l'inscription du stent retriever ERIC®, fabriqué par la société MICROVENTION Europe, sur la liste des produits et prestations remboursables (LPPR) prévue à l'article L. 165-1 du Code de la sécurité sociale.

7:57

Le scanner du centre hospitalier de La Ferté-Macé (Orne) sera mis en service le jeudi 24 avril 2025, a annoncé le groupement hospitalier de territoire des Collines de Normandie dans un communiqué publié le 14 avril. Source : Ouest France.
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