Scanner et IRM

Faut-il continuer à autoriser des équipements lourds supplémentaires ?

Le nouveau régime d'autorisation des équipements lourds va permettre d'enrichir le parc d'imagerie de nouvelles machines. Mais les médecins et manipulateurs seront-ils assez nombreux pour les exploiter et répondre aux besoins croissants de la population ? Trois responsables syndicaux analysent la situation.

icon réservé aux abonnésArticle réservé aux abonnés
Le 23/06/23 à 15:00, mise à jour le 09/10/23 à 14:24 Lecture 5 min.

Le nouveau régime d'autorisation des EML ouvre la voie à une accélération des nouvelles installations (photo d'illustration). © Benjamin Bassereau

« Des organisations et des technologies peuvent nous permettre d’optimiser notre manière de travailler »

Éric Chavigny, radiologue libéral à Dax (40), représentant FNMR Nouvelle-Aquitaine

Oui, mais pas partout et pas n’importe comment ! La problématique est double. Il y a d'abord la question des besoins de santé, avec le vieillissement de la population et le suivi des maladies chroniques, mais aussi le dépistage du cancer du poumon qui arrive. Nous avons donc besoin de machines. De surcroît, nous sommes très en retard en matière d’équipements par rapport à beaucoup de pays européens. Il y a aussi une problématique de ressources humaines chez les manipulateurs radio et de démographie des radiologues pour laquelle nous faisons les frais du numerus clausus. Toutefois, nous avons aujourd’hui des organisations et des technologies qui peuvent nous permettre d’être plus efficients et d’optimiser notre manière de travailler : consoles, logiciels d’IA, téléradiologie, télé-expertise, etc. Ce

Il vous reste 87% de l’article à lire

Docteur Imago réserve cet article à ses abonnés

S'abonner à l'édition
  • Tous les contenus « abonnés » en illimité
  • Le journal numérique en avant-première
  • Newsletters exclusives, club abonnés

Abonnez-vous !

Docteur Imago en illimité sur desktop, tablette, smartphone, une offre 100% numérique

OFFRE DÉCOUVERTE

11€

pendant 1 mois
puis 23 €/mois

S’abonner à Docteur Imago

Notes

1. Selon l’arrêté du 16 septembre 2022, le site géographique détenteur d’une autorisation pourra installer un nombre maximal de trois EML, dont au moins un scanner et une IRM. Le directeur général de l’ARS peut autoriser une dérogation pour dépasser de seuil de trois EML si « la situation territoriale, le volume des actes, leur nature, ou la spécialisation de l’activité le justifient ». Dans ce cas, la limite est fixée à 18 EML.

Auteurs

Carla Ferrand

Discussion

Aucun commentaire

Laisser un commentaire

Le fil Docteur Imago

30 Avr

16:00

Des patients présentant des signes indirects d'hypertension pulmonaire et qui ont eu une biopsie transthoracique ne présenteraient pas de risque accru de complications hémorragiques (étude).

14:01

Le scanner à comptage photonique permettrait d'améliorer significativement la visualisation des stents coronaires, et pourrait accroître la précision du diagnostic de la resténose du stent et éviter ainsi des coronarographies inutiles (étude).

7:30

29 Avr

16:31

Les radiopharmaceutiques 68Ga-PSMA-R2 et 68Ga-NeoB sont sûrs pour le diagnostic en TEP du cancer de la prostate biochimiquement récurrent, selon une étude de Phase II sur 27 patients, décrite dans JNM. « Le 68Ga-NeoB a montré de meilleures performances diagnostiques que le 68Ga-PSMA-R2 », précisent les chercheurs.
Docteur Imago

GRATUIT
VOIR