L’accident vasculaire cérébral (AVC), ou « attaque cérébrale », est la première cause de handicap en France, allant du trouble de la vue ou de la parole jusqu’à l’hémiplégie complète. Depuis 1995, la fibrinolyse par voie veineuse permet de dissoudre le caillot chez certains patients atteints d’ischémie. Plusieurs études internationales majeures depuis 2015 confirment les progrès de la neuroradiologie interventionnelle. La thrombectomie mécanique est une nouvelle technique qui permet d’extraire le caillot et transforme la stratégie thérapeutique des AVC en urgence. Une telle révolution thérapeutique devant une pathologie aussi fréquente et grave que l’AVC nous impose maintenant de remporter un triple enjeu, médical, organisationnel et de formation, dans le respect de l’éthique et de l’équité.
En association avec le ministère de la Santé et sa Direction générale de l’offre de soins (DGOS), l’objectif est « d’assurer l’égalité d’accès aux soins pour tous les patients sur le territoire fran
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